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jeudi 22 février 2018

DÉVELOPPEZ VOS MUSCLES DE LA JOIE




Les recherches de la neurophysiologie nous confirment que nous sommes des êtres programmés à vivre dans la joie. La joie fait partir de notre nature profonde. Mais pourquoi il est si difficile pour nous de vivre dans la joie ?
En y réfléchissant, je remarque que la peur est l’ennemi numéro 1 qui atrophie nos muscles de la joie. On aimerait bien connaître constamment des moments de joie. Mais la peur de la souffrance, la peur de l’inconnu, la peur de la mort, la peur d’être différent, la peur de décevoir les autres, … rongent fréquemment notre joie de vivre. Dans ma mission d’apporter du bien-être aux autres, je voudrais vous proposer sept (7) attitudes pour muscler notre joie quotidienne. Elles sont certainement subjectives mais sont le résumé de mes recherches et de mon expérience. Si ces attitudes résonnent en vous, tant mieux, mettez-les en application et faites-moi un retour pour que j’en apprenne davantage.
1. Prenez la décision d’être joyeux. Décidez consciemment d’être dans la joie quoi qu’il arrive. Pour amener votre cerveau à vous aider dans votre volonté de vivre joyeux, matérialiser cette décision par une action. Par exemple, Jacques Salomé (La ferveur de vie, 2012) a matérialisé sa décision d’être joyeux en achetant un bracelet en or qu’il porte en tout temps. Ce bracelet lui rappelle sa décision d’être constamment dans la joie. Si les évènements désagréables veulent ronger sa joie de vivre, il touche son bracelet et rend grâce pour tout ce qu’il a dans sa vie. Moi j’ai des phrases que je me répète quand je ressens que mes muscles de la joie s’affaiblissent : « JE SUIS HEUREUX ET JE SAIS CREER DE LA JOIE AUTOUR DE MOI ; JE SUIS LA JOIE ». Vous aussi, chercher et trouver la manière de vous ramener à la joie dans la trépidante vie qui est la nôtre aujourd’hui.
2. Relativisez et avancez. Oui je sais que ce n’est pas facile, me diriez-vous. Mais ce n’est pas aussi impossible. Puisque vous avez pris la décision d’être joyeux quoi qu’il arrive, apprenez alors à apprécier les choses à leur juste valeur. Notre capacité à relativiser est l'un des plus importantes manières de développer les muscles de notre joie.
3. Faites semblant d’être en joie. Voilà la meilleure. Faites semblant d’être joyeux. Notre cerveau ne fait pas de différence entre l’imaginaire et le réel. Alors tromper-le. Souriez comme si tout allait à merveille. Le sourire à lui seul est transformateur. Selon le docteur Henri Rubinstein (auteur de ‘’Psychosomatique du rire, rire pour guérir", 1983, Editions Robert Laffont, Paris), le rire augmente la synthèse des hormones de la série des endorphines qui ont une action anti douleur, diminuent l'anxiété et régularisent l'humeur. Le rire entraîne en particulier une augmentation de la synthèse de la sérotonine, neuromédiateur qui est diminué dans la dépression. Même si le rire est provoqué, les muscles associés au mécanisme du rire se contractent et le cerveau réagit adéquatement.
4. Découvrez votre passion et vivez-la. « La vocation, c’est d’avoir pour métier sa passion » nous dira Stendhal. Pimentez votre vie en cherchant à vivre votre passion. Faites ce qui vous passionne est l’un des meilleurs moyens de retrouver la joie. Vous développez votre aptitude à la joie et au bonheur en vivant ce qui vous passionne.
5. Fréquentez des personnes qui vous procurent de la joie. Vous connaissez bien ces personnes « connaisseurs » qui vous dites tout le temps ce qui est bien à faire et ce qui est mauvais à ne pas faire. Deux minutes avec elles et vous êtes déprimé sous le poids de leurs critiques. Bien chers amis, « virez-les » comme disent les français. Privilégiez plutôt des personnes qui savent vous dire vos défauts sans vous frustrer et vous encouragent sur vos points positifs.
6. Acceptez votre vie entière pour grandir. Un de mes formateurs a l’habitude de dire « Pour avoir ce que vous aimez, aimez ce que vous avez. Pour être ce que vous aimez, aimez ce que vous êtes actuellement ». Le paradoxe est que si vous n’acceptez pas vos expériences désagréables, vous êtes contraint à les répéter dans l’avenir. Trouvez vos moyens personnels pour « dépasser » les expériences désagréables de votre vie. C’est de cette manière que vous vous disposer à la joie.
7. Vivez en cohérence avec vos valeurs. Dans mes séances de coaching, j’évalue le schéma mental de mes coachés suivant la grille : Cerveau-Croyances-Valeurs-Famille. Je remarque pour beaucoup qu’ils ne vivent pas suivant leurs valeurs personnelles. Ce qui engendre un conflit psychique permanent dans leur âme. Alignez vos objectifs avec vos valeurs personnelles et vous connaîtrez la joie de leur heureuse réalisation.
Je vous souhaite de persévérer dans le développement de vos muscles de la joie.


COMLAN Bernard
Coach Professionnel Certifié
Psychologue Clinicien
(00229) 95289985
(00228) 93955633 
coachdeviecomlan@gmail.com

samedi 17 février 2018

GRAND-PÈRE, PARLE-MOI D'AMOUR



Bien chers amis du bonheur, à la fête de la saint Valentin du mercredi passé, je suis invité à donner une communication sur l'amour. Il fallait dont parler de l’amour et moi, je ne sais rien de l’amour. Mais puisque, je ne puis me dérober à ce rendez-vous, j’ai réfléchis et j’ai trouvé.
Je me suis souvenu de mon grand-père centenaire au village. Appelé communément « MOÏZI TO » ; mon grand-père vit à Sè, un village du MONO-COUFO à 100 Km de Cotonou à peu près. Voici ce qu’il me dit de l’amour :
'' Mon fils, l’amour est une mélodie... C’est une merveilleuse mélodie qu’une seule âme chante pour une autre âme donné. Et, lorsque l’âme à qui cette mélodie est destinée, arrive à entendre cette formidable mélodie, elle connait un bonheur inouï qu’aucun mot d’homme ne peut qualifier''.
Après ces mots, grand-père est resté silencieux pendant un moment. Le silence dura une minute environ comme pour me donner le temps de méditer sur sa définition de l’amour…
"Grand-père, si je comprends bien, une âme a donc une et une seule mélodie à entendre" ? Lui demandai-je.
- "Oui mon fils. Si tu affine bien les oreilles de ton âme, tu vas entendre ta mélodie. Car ton âme sœur chante sans arrêt pour toi… Elle décline des panégyriques (tel un grand griot) qui font danser ton âme au rythme d'un bonheur inexprimable ".
Donc d’après mon grand-père, si les célibataires qui me lisent maintenant, affinent bien les oreilles de leur âme, ils entendront certainement la mélodie de leur âme-sœur qui chante sans arrêt pour eux.
Je pose une autre question à grand-père.
"Grand-père, mais il y a des hommes qui ont plusieurs femmes. Qu’en est-il pour eux ? "
Il sourit un moment et me dit ceci : " Celui qui a plusieurs femmes n’a entendu qu’une seule mélodie d’une femme parmi ces nombreuses concubines. C’est pourquoi, il ne peut aimer vraiment que cette femme-là. Il ne peut donc aimer toutes les femmes de la même manière ".
Grand-père, j’ai encore une autre question : " aujourd’hui la démographie nous dit qu’il y a plus de femmes que d’hommes sur notre planète. Si un homme doit avoir une seule femme, beaucoup de femmes vont rester sans hommes ". Grand-père, répond : " Mon fils, connais-tu le dessein de Dieu ? Ton problème est où dans ça ? Laisse Dieu gérer ses problèmes. Il sait pourquoi il y a plus de femmes que d’hommes. Toi, travaille à affiner les oreilles de ton âme, afin de danser de bonheur au rythme de la mélodie de ton âme-sœur ".
Comme il semble être gagné par la fatigue, je pris congé de lui tout en lui demandant de revenir pour qu’il me dise comment affiner les oreilles de son âme pour entendre la mélodie de notre âme-sœur.     


COMLAN Bernard
Coach Professionnel Certifié
Psychologue Clinicien
(00229) 95289985
                                   (00228) 93955633                                         

lundi 5 février 2018

ÉDUQUER SANS PUNIR NI RÉCOMPENSER


Je discutais avec un collègue enseignant sur ce qu’il appelait « l’indiscipline notoire » des apprenants de nos jours, quand j’ai évoqué les enseignements de Marshall Rosenberg (1934-2015) sur l’éducation sans punition ni récompense. Il me lança durement ces propos : « Mon cher Bernard, les enfants africains sont différents hein ! Tes théories-là, c’est bon pour les enfants des blancs. Ici, nous sommes éduqués dans la chicote et nos enfants comprennent mieux quand on les fouette. La preuve, eux-mêmes réclament les punitions… ». Je suis resté surpris face à cette réaction pour plusieurs raisons :
1) Premièrement, mon ami est professeur titulaire. Ce qui veut dire qu’il a reçu les enseignements nécessaires par rapport aux conséquences psychologiques des châtiments corporels sur la personne de l’apprenant. Les châtiments corporels contraignaient l’apprenant à refouler la part sensible de son être pour n'entasser en lui que des savoirs  et procédures dont il ne voyait aucune utilité immédiate ou lointaine. Et l’apprenant devient un "illettré émotionnel" capable seulement d’agir pour les autres et non pour lui-même.
2) Deuxièmement, l’Etat béninoise a été très clair sur la pédagogie du bâton au sein de l’école béninoise. L'État a interdit la pratique à travers des textes dont le plus ancien a environ un demi-siècle. En effet, la célèbre Circulaire N° 100 de 1962 interdit le châtiment corporel contre les apprenants. Près de vingt ans après, un arrêté de mars 1981, conformément à la Circulaire N° 100, remet à jour, l’interdiction du recours à la chicote dans l’éducation des écoliers et des élèves.
3) Troisièmement, et pour ma part, entant que partisan du courant psychologique humaniste, je sais que la punition quelle que soit sa nature, ne permet pas à l’apprenant de construire réellement la notion du bien et du mal. Je n’ai que pour preuves notre société actuelle. La plupart de citoyens béninois agissent par rapport à ce que les autres vont dire. Si personne ne me voit, je peux uriner en plein air contre le mur du voisin juste en garant mon véhicule derrière moi pour cacher les yeux indiscrets des autres. Je peux mettre mon affiche publicitaire « DÉVELOPPE SEXE … » sur les panneaux de signalisations tard dans la nuit. Je peux utiliser le bien commun pour mon intérêt personnel si personne ne me voit. Les exemples sont légions... C’est le fruit de l’éducation par la pédagogie du bâton que nous avons reçu. Mais l’éducation positive nous donne aujourd’hui les outils pour éduquer autrement. Dans ce sens, éduquer les enfants, c’est les éveiller au monde et leur donner les moyens de s’épanouir, en les accompagnant avec bienveillances et fermeté dans leurs multiples découvertes.

L’éducation positive est une démarche dans laquelle, l’adulte est à l’écoute des besoins de l’enfant et de ses propres besoins. L’enseignant, ce faisant, se respecte et respecte l’apprenant entant q'une personne à part entière. La philosophie sous-adjacente est que, derrière tout comportement « inapproprié », il y a un besoin, une demande. L’enseignant répond à ce besoin caché en posant une limite, un cadre. L’objectif est de développer la responsabilité chez l’apprenant. Ce qui sort carrément du cadre de PUNITION-RÉCOMPENSE. L’apprenant n’a plus le sentiment qu’une récompense ou une punition, lui vient d’une autorité mais il se sent dans un schéma démocratique où il construit sa conscience de soi par rapport à son environnement. J’encourage tous les parents à s’informer sur la discipline positive (Jane Nelsen, 2014). Ils ne seront pas déçus. Passez une agréable semaine sous la bénédiction de Dieu, qui nous comble par pure grâce.

Coach COMLAN Bernard
Coach Professionnel Certifié
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(00229) 95289985
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