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lundi 18 février 2019

SAINT-VALENTIN : FETE DE LA SEXUALITE ET DE LA VIE AFFECTIVE





Oui ! bien chers amis, la Saint-Valentin devrait être baptisée « la fête de la sexualité et de la vie affective ». C’est l’intuition que j’ai eu quand j’ai été convié à donner une conférence dans le cadre de la saint-valentin ce 14 février 2019. C’est vrai que les avis sont partagés quand je fais un petit sondage par rapport à la vision des gens sur ladite fête. Certains m’ont dit que c'est une fête purement commerciale tandis que d'autres ont plutôt à cœur cette fête de l'amour. Quoi qu'il en soit, la Saint-Valentin ne laisse personne indifférent que vous soyez en couple ou non. J’ai souvent l’habitude de suggérer d’ailleurs à mes client(e)s qui sont en couple de ne pas l’oublier totalement. Parce que presque plus d’un mois, les boutiques sont remplies au rouge et ornées de cœurs. Il serait quand même bienséant de dire une « Joyeuse Saint-Valentin mon amour ! » à sa conjoint(e) bien-aimé(e) plutôt que de laisser ce moment totalement inaperçu.
Mais, pour les jeunes et adolescents qui ont besoin de vraies informations utiles pour une éducation complète à la sexualité, chaque parent, chaque éducateur doivent saisir l’occasion de la saint-valentin pour rappeler et insister sur certains aspects de la vie affective et relationnelle. C’est pourquoi ce numéro de l’Education Par le Cœur, propose des éléments qui pourront être abordé par les éducateurs afin d’aider les jeunes à mieux se développer sur tous les plans de leur personnalité.

1. La diversité des sources d’éducation aujourd’hui
A l’ère de nos grands-parents, il existait pratiquement une seule source d’éducation. Celle de l’autorité des parents et les valeurs de la communauté. Quand le parent dit ; c’est la vérité et cela est confirmé par la conformité à ce que la communauté à laquelle l’enfant appartient « dit ». Quand, par exemple, le parent dit on ne balaie pas la nuit, rien ne viendra contredit cette interdiction. L’enfant ne verra pas « un autre parent » dans « Novelas », par exemple qui lui démontrera le contraire. Ni une vidéo sur WhatsApp qui dira le contraire. En d’autres termes, à l’époque de nos grands-parents, il n’y a pas de télévisons ou internet pour confronter l’enseignement des parents. L’éducation en ce moment, était essentiellement collective, fonctionnelle, pragmatique, orale, continue, mystique (initiatique), homogène, polyvalente et intégrationniste. L’éducation traditionnelle dispose de diverses méthodes éducatives telles que les contes, les devinettes, les jeux, les rites d’initiation…
Aujourd’hui, nous sommes à l’ère de l’information. L’information est disponible sous toutes ses formes. Nous sommes submergés d’informations. Les enfants, les jeunes et adolescents sont rassasiés d’information. La conséquence est que les méthodes éducatives d’alors ne sont plus admises à notre époque. Plus d’initiation à la vie aux grandes étapes du développement de l’enfant (première enfance, début de socialisation, l’entrée dans la vie adulte). Les anciennes méthodes de mentorat et de tutorat ont changé de formes. Le rythme de la vie a changé à tous les niveaux. L’ancien n’est plus considéré comme le « sachant » en raison de la variété de ses expériences. Nous vivons une époque différente. C’est peut-être ce constat trivial qu’à fait la professeure Martine Abdallah-Pretceille (1997 : 123) de l’Université Paris III, en disant que « les sociétés (actuelles) sont structurellement hétérogènes, elles sont par ailleurs soumises à la rapidité des mutations, à la diversité des références et, parfois même, à leurs contradictions. Socialisation, enculturation, scolarisation, éducation se déclinent désormais au pluriel (« Pour une éducation à l’altérité » In Revue des sciences de l’éducation, Vol. XXIII, n°1). Elle insiste dans le même document que l’étrangéité d’autrui fait désormais partie du quotidien, soit directement par contact, soit indirectement par les médias. Les enjeux futurs de l’éducation, formelle et informelle, sont donc à définir par rapport à cette complexification et à cette diversification croissante du tissu social et de l’expérience.
Ainsi, nous pouvons noter au moins trois sources d’information qui influencent l’éducation que nous, parents donnons à nos enfants de nos jours :
* l’influence des pairs ; les camarades d’école ou de lycée interfèrent avec les informations que nous transmettons à nos enfants. Prenons cet exemple banal. Ma voisine me dit qu’il a interdit à son enfant de ne plus manger debout. « Un enfant bien éduqué, s’assoit bien à table pour manger ». Son garçon (5 ans), répète la même phrase à son meilleur ami Geordy à l’école. Geordy lui réplique que ce sont les paresseux qui prennent le temps de s’assoir pour manger. Les travailleurs n’ont pas le temps de s’assoir pour manger. Car, il faut manger vite pour avoir suffisamment du temps pour se vaquer à autre chose. C’est ce qu’il a entendu dans son dessin animé préféré. L’enfant de ma voisine devient confus par cette nouvelle de son meilleur ami. C’est en ce moment qu’il commence par douter de tout ce que sa maman lui dit de la vie.
* l’influence de l’école ; le contenu de l’enseignement reçu à l’école constitue aujourd’hui la source principale de l’éducation. A cela, nous pouvons ajouter aussi la conviction personnelle des enseignants qui peut parfois être contraire à l’éducation que les parents donnent à la maison.  
* l’influence de la télévision et de l’internet ; les enfants ont l’habileté des médias. L'internet, par l'intermédiaire du mail, des réseaux sociaux, des listes de diffusions et du web, permet de diffuser une masse phénoménale d'informations, instantanément et partout dans le monde. Il se pose dans ce sens le problème de la validité de ces informations. Comment vérifier les sources, ne pas être victime d'une rumeur contraire à l’éducation transmise à l’enfant ? Difficile dans la mesure où la désinformation et la rumeur, au-delà du simple canular, font maintenant partie intégrante de la guerre économique. Avec le net, la rumeur, vieille comme le monde, trouve un nouveau support très puissant. Les jeunes et adolescents sont exposés à tous ces dangers qui détruit l’élan éducatif de base des parents.
Au regard de tout ce qui précède, il urge d’initier une autre manière d’éduquer. Une éducation essentiellement basée sur les valeurs et sur la responsabilité. Car « L’objectif de l’éducation est la connaissance des valeurs et non des faits. » (William Ralph Inge).

2.  Une éducation aux valeurs
La notion de valeur renvoie à tout ce qui est conforme à la nature humaine, à l’être au monde, à l’être avec les autres et à la soif de l’absolu. Or, la sexualité est définie comme l’ensemble des comportements relatifs à l’instinct sexuel et à sa satisfaction (Le Petit Robert). Un rapprochement entre les deux notions, m’amène à dire qu’une sexualité humanisée est celle qui met en exergue des « comportements-valeurs » dans la relation avec soi-même, avec les autres, avec le monde et avec le divin en soi. Une éducation aux valeurs permet donc de développer des comportements-valeurs chez l’être jeune. La saint-valentin est l’occasion idéale de rappeler les valeurs du respect de la vie, les valeurs de l’entretien et de la préservation du monde (cosmos) dans lequel nous vivons, celles de l’engagement pour le bien de tous et celles de la soif de l’absolu.
L’éducation aux valeurs est une notion très étendue et peu déterminé qui ne concerne pas seulement les enseignants et les parents. Elle touche aussi le gouvernement et la société en général. Cependant, on ne lui donne pas l’attention qu’elle mérite dans notre pays le Bénin. En fait, on la met souvent de côté pour mieux favoriser la mémorisation de connaissances ou l’apprentissage de matières.
L’éducation aux valeurs est nécessaire non seulement pour les jeunes, mais aussi pour nous tous. Elle nous offre la possibilité de réapprendre ce que nous n’avons pas appris de la meilleure façon. Il est essentiel d’instaurer qu’une journée qui parle et transmet des valeurs. Et il est indispensable qu’elle soit incluse dans n’importe quelle autre fête à envergue populaire telle que la saint-valentin. Ce type d’éducation devrait être présent dans tous les foyers et dans la société en général.
L’éducation aux valeurs aidera les parents et les éducateurs à :
- développer chez les jeunes, un esprit critique à propos des habitudes de consommation des produits des réseaux sociaux et de l’internet.
- souligner l’égalité des chances, indépendamment de la classe sociale, de la culture, du sexe, de la nationalité ou de la religion.
- enseigner des normes pour traiter l’environnement avec précaution, en évitant de l’endommager et en sachant apprécier sa valeur.
- transmettre une tolérance par rapport à la sexualité des autres.
Elle encourage une consommation responsable (de l’information) en dotant les gens d’outils qui permettent de faire des choix conscients.

 3. Une éducation à la responsabilité
Je vais emprunter une autre définition de la sexualité à l’Organisation Mondiale Santé pour pouvoir introduire la notion de responsabilité. Selon l’OMS, la sexualité « est l’intégration des aspects somatiques, émotionnels, intellectuels et sociaux de l’être humain sexué, de façon à parvenir à un enrichissement et un épanouissement de la personnalité, de la communication et de l’amour ». C’est une définition qui prend en compte l’intégralité de l’être humain. Les spécialistes en la matière parlent de l’unité bio-psycho-sociale de la personne. L’unité bio-psycho-sociale implique donc une configuration vers le sexuel qui favorise l’épanouissement de la personnalité. Cette définition souligne trois aspects de l’Homme : aspects biologiques, aspects psychologiques et aspects sociaux. Ces aspects font référence aux besoins fondamentaux de l’Homme. Ce sont les besoins physiologiques (dormir, boire, se nourrir, se vêtir, bouger…), les besoins psychologiques (autonomie, compétence et appartenance sociale) et les besoins relationnels.
L’éducation Par le Cœur promeut une éducation axée sur les besoins. C’est-à-dire apprendre à identifier et à prendre en charge ses besoins et ceux des autres de façon positive. Pour moi donc, une éducation à la responsabilité est celle qui prend en compte ses propres besoins et ceux des autres. Le jeune ou l’adolescent ne pose plus un acte seulement parce que papa ou maman lui ont dit d’agir ainsi, mais il agit parce que ce qu’il fait, répond à un besoin qui respecte la nature humaine, l’être au monde, l’être avec les autres et la soif de l’absolu.
Les besoins physiologiques sont des besoins de survie liés à la nature humaine comme respirer, se nourrir, dormir, se loger… Naturellement tout individu cherche à satisfaire les besoins physiologiques fondamentaux ; toutefois nous ne portons pas sur ces besoins la même appréciation. Cette différence d'appréciation peut engendrer une situation qui sera jugée non satisfaisante pour la personne et à son tour le besoin à satisfaire fera naître une motivation pour la personne. Les besoins de l’enfant, comme ceux de tout être humain, sont des besoins qui sont une réelle nécessité. Ils sont indispensables à la vie. Chez l’enfant, le néocortex, centre de la raison, n’est pas encore pleinement mature. Par conséquent, le non-respect des besoins de l’enfant se transforme très rapidement en comportement inapproprié voire en crise de colère. Le principe de l’Education Par le Cœur consiste à apprendre à être en contacte avec soi-même pour mieux se comprendre et comprendre mieux son interlocuteur. La mission des parents et des éducateurs dans ce cas est d’aider le jeune et l’adolescent à verbaliser dans un langage adéquat ses besoins dans le respect de soi et des autres. Oui ! je consens que c’est du travail, une nouvelle éducation pour certains adultes-éducateurs mais en fin de compte tout le monde y gagne et notre monde ira de mieux en mieux.
La théorie des besoins psychologiques fondamentaux a été développée par les psychologues Edward L. Deci et Richard M. Ryan, professeurs de psychologie à l’université de Rochester (USA). Les travaux de ces auteurs inspirent un nombre de recherche croissant depuis plus d’une dizaine d’années dans le champ éducatif, aussi bien dans le contexte familial qu’en milieu scolaire et universitaire. Elle s’inscrit dans le cadre de la théorie de l’autodétermination (self-determination theory), qui permet de mieux comprendre les différentes facettes de la motivation, ainsi que ses liens avec l’apprentissage et la réussite scolaire.
Deci & Ryan (2002) proposent une théorie du bien-être psychologique fondée sur le postulat que les êtres humains ont des besoins psychologiques fondamentaux. La satisfaction de ces derniers constitue le mécanisme essentiel qui détermine la santé psychologique et le fonctionnement optimal des individus, enfants ou adultes. Ils identifient trois besoins fondamentaux :
Le besoin de compétence, le besoin d’autonomie et le besoin d’appartenance sociale (relatedness). D’après les tenants de la théorie d’autodétermination (TAD), l’humain, d’une façon innée, tend à satisfaire trois besoins psychologiques fondamentaux, à savoir le besoin d’autonomie, le besoin de compétence et le besoin d’être en relation à autrui (Deci & Ryan, 2000, 2002, 2008).
L’autonomie réfère au sentiment d’être à l'origine ou à la source de ses actions, de sorte que le sujet soit en congruence avec ses actions et qu’il les assume entièrement (deCharms, 1968 ; Deci & Ryan, 1985).
La compétence réfère à un sentiment d’efficacité sur son environnement (Deci, 1975 ; White, 1959) ; ce qui stimule la curiosité, le goût d’explorer et de relever des défis. 
Le besoin d’être en relation avec autrui, implique la perception de l’affiliation et le sentiment d’être relié à des personnes qui sont importantes pour soi (Baumeister & Leary, 1995 ; Ryan, 1993). 
Dans la méthode E.S.P.E.R.E. de Jacques Salomé, il définit sept (7) besoins relationnels qui sont : le besoin de se dire, le besoin d'être entendu (dans le même registre), le besoin d'être reconnu, le besoin d'intimité, le besoin d'être valorisé, le besoin d'influencer son environnement, de créer et le besoin de rêver. La prise en charge de ces besoins dispose à écouter et à mieux apprécier ce que notre interlocuteur nous propose comme nouvelle manière d’agir pour son bien et celui de tous. Voici une charte de vie relationnelle qui permet de nourrir la vie en nous et autour de nous. Je recommande aux éducateurs de vivre cette charte inspirée des travaux de Salomé et d’enseigner aux éduqués pour la paix en nous et dans notre monde :
— 1- Quelle que soit mon âge, quel que soit ma particularité par rapport aux autres enfants, j'ai besoin d'être reconnu comme une personne.
— 2- J'ai aussi besoin d'être valorisé, gratifié dans ce que je fais.
Oui, j'ai besoin que quelqu'un me renvoie de temps en temps une image positive, pour dépasser mes limites.
— 3- J'ai besoin d'être informé, consulté parfois, pour tout ce qui concerne ma croissance et les projets me concernant.
— 4- J'ai besoin d'un positionnement clair, constant et cohérent de la part des personnes en autorité, pour tout ce qui touche à mes devoirs (mes engagements envers ma famille, l'institution ou la société dans laquelle je vis).
— 5- J'ai besoin également d'un positionnement sans ambiguïté sur mes droits. Je ne veux pas être l'objet de la fluctuation des désirs et des peurs de chacun, au moindre malentendu, à la moindre divergence, à la moindre maladresse ou au moindre incident.
— 6- J'ai besoin que mon point de vue soit entendu, même s'il n'est pas toujours retenu, ou pris en compte.
— 7- J'ai besoin de rendre compte de mes efforts de perfection et d'avoir une écoute pour en évaluer les possibles.
— 8- J'ai besoin d'être passionné dans ma vie, d'avoir des buts, des projets et même de conserver la possibilité de rêver à des changements.
Si chacun de ces points peut être entendu et vécu dans mon foyer et dans mon lieu d’éducation, vous pouvez être assuré que je collabore au maximum.

 Pour conclure…

Je sais que le cadre d’un simple article sur la question de la sexualité et de la vie affective ne suffit pas pour décortiquer tous les aspects d’une éducation complète à la sexualité. Néanmoins je reste convaincu que plusieurs éléments évoqués dans ce poste peuvent servir de pistes de recherches approfondies. La littérature scientifique au sujet de la sexualité et de la vie affective est abondante et il faut plusieurs mois voire plusieurs années de travaux pour arriver à une synthèse. Pour ma part, l’Education Par le Cœur est un outil utile pour mettre en œuvre des comportements permettant de retrouver un équilibre émotionnel et limiter les émotions et comportements déviants. Ses principes compris et utilisés régulièrement, facilitent le développement de l'estime de soi dans sa capacité à interagir avec l'autre et un état d'esprit positif.


COMLAN Bernard
Psychologue et Coach de Vie
Consultant en Psychologie Positive
(00229) 95 28 99 85/(00228) 93 95 56 33



dimanche 27 janvier 2019

LE BONHEUR EST SOUVENT A COTE DE NOUS








Le bonheur est souvent près de nous. Un de mes clients se plaignait du fait que sa grande sœur qui vit en Allemagne, ne lui porte pas suffisamment d’aide pour qu’il soit heureux. Il souhaite qu’elle le fasse voyager sur l’Europe. Car selon lui, il gagnera facilement sa vie une fois en Europe.  Mais sa grande sœur n’a pas fait comme il veut. Elle a préféré construire une maison avec des boutiques à louer qui lui sont confiées pour la gestion. Actuellement, mon client gère deux boutiques qui lui font encaisser au moins trente mille (30) francs tous les mois. Mais, jusqu’à ce qu’il ne vienne me consulter sur recommandation de son cousin, il était convaincu que sa grande sœur ne veut pas son bonheur. Le cousin en question, le voyait angoissé et renfermé sur lui-même à cause du fait qu’il est en chômage et n’a pas une compagne. Je mentionne que mon client a 26 ans et à un niveau Licence.
Après nos entretiens, mon client et moi avons appris trois choses sur le bonheur. Nous avons appris que le bonheur est un choix réitéré, le bonheur s’invente au présent, le bonheur est secrété par notre cerveau.
1. Le bonheur est un choix réitéré
Être heureux, relève d’une décision. Vous pouvez avoir tout l’or du monde, si vous ne décidez pas d’être heureux, le bonheur ne trouvera pas de place dans votre vie. Toutes les recherches en psychologie positive sont d’accord sur cet aspect de la conquête du bonheur. La Psychologie Positive est une vraie science, qui a pris un bel essor au cours de ces dernières années. Elle est l’étude de ce qui rend les gens heureux. Elle s’attache à étudier les ressorts de la joie de vivre et de l’optimisme, et à nous apprendre à les cultiver. Désormais, la psychologie ne se limite donc plus à nous aider à analyser, à réparer et à guérir : elle devient un véritable outil d’épanouissement. On ne se contente plus de guérir ce qui ne tourne pas rond, on développe ce qui nous aide à aller bien. Par exemple, deux études expérimentales publiées en 2013 dans le Journal of Positive Psychology ont démontré que même de tout petits efforts pour être plus heureux amélioraient l'humeur et le bien-être global. Dans une de ces études, on a demandé à deux groupes d'étudiants d'écouter de la musique «joyeuse». On a ensuite demandé à un des deux groupes de faire des efforts conscients pour être plus heureux tandis qu'on a demandé à l'autre groupe de ne rien tenter activement pour améliorer leur humeur. Sans surprise, le groupe qui a fait des efforts conscients pour être plus heureux avait une humeur de loin plus positive après l'écoute de la musique en question. Ces expériences nous montrent que les gens les plus heureux sont invariablement ceux qui font de leur bonheur un objectif de vie tel que l’a si bien observé le psychologue Tom G. Stevens, Ph.D., auteur du livre You Can Choose to Be Happy.
Concrètement, en quoi consiste le choix d’être heureux ? Il consiste essentiellement à entraîner notre mental à l’optimisme, à ressentir la joie, à voir le côté ensoleillé de chaque situation, à la bienveillance envers soi et envers les autres, à la présence à soi (ses émotions et ses sentiments). En effet, parmi les composantes du bonheur que les recherches ont permis de mettre en lumière, la psychologie positive permet d’affirmer que notre lien aux autres à une importance capitale. Certes, il est agréable d’apprécier tous les petits plaisirs du quotidien. Cependant, nous en retirons principalement de la joie : une émotion spontanée et immédiate, mais assez brève. Le bonheur qui se prolonge dans le temps, lui, tient davantage à la notion d’engagement à long terme, aussi bien dans nos relations interpersonnelles que dans nos réussites demandant un travail plus approfondi. J’ai donc appris avec l’expérience de mon client que le bonheur est en premier lieu un choix. Le bonheur n’est pas quelque chose que l’on a ou que l’on n’a pas. Une autre personne se retrouverait dans sa situation à lui et connaîtrait un bonheur sans pareil. Beaucoup de gens se compliquent la tâche pour être heureux. Ils attendent que des choses ou des personnes extérieures les rendent heureux, et ils s’inquiètent sur le fait que rien ne vient, pour en conclure « je n’ai pas de chance » ou « les gens ne m’aiment pas ». Le bonheur est un comportement, une attitude, une façon de voir les choses, une façon d’être présent dans la vie. Vu de cette façon, on peut choisir d’être heureux. Encore plus, on peut se créer son bonheur soi-même.
2. Le bonheur s’invente au présent
Le médecin généraliste algérien, Mazouz Hacène disait lors d’une interview que « Le bonheur est parfois dans ce que tu considères comme malheur ». Oui chers amis. Quelque soit ce que vous vivez actuellement, vous avez le pouvoir de le baptiser « bonheur » ou bien « malheur ». Cela ne dépend que de vous. Mais tenez-vous bien ! la suite des événements de votre vie dépendra du fait que vous avez choisi d’appeler votre situation « malheur » ou « bonheur ». En effet, dès que vous choisissez de considérer comme « malheur » ou « bonheur » ce qui vous arrive, votre cerveau vous suit et génère les émotions qui justifient votre décision. Le bonheur se distingue du bien-être ou du plaisir, qui sont des ressentis physiques. Pour le concevoir, nous utilisons notre cerveau préfrontal, « machine à anticiper » spécifique aux humains, siège de la pensée consciente mais aussi de l’imagination. Or celle-ci nous joue des tours. Comme nous ne disposons pas d’une mémoire d’ordinateur, elle retisse en permanence les souvenirs sur lesquels nous nous basons pour penser notre bonheur, nous poussant à omettre des détails essentiels. Tout cela se fait inconsciemment, notamment parce que nous ignorons notre tendance à projeter dans l’avenir nos ressentis du présent. Notre imagination « bouche les trous » pour dessiner notre idée du bonheur, mais en se servant des matériaux d’aujourd’hui (Daniel Todd Gilbert, 2007). Faites le choix de tirer profit de toutes les opportunités qui s'offrent à vous pour apprendre à être plus heureux, recommande le docteur Stevens (2010). Par exemple, reprogrammez vos croyances et vos valeurs. Apprenez de bonnes stratégies d'autogestion, de bonnes techniques interpersonnelles et de bonnes habiletés professionnelles. Faites le choix de vous trouver dans des environnements et en compagnie de personnes qui peuvent contribuer positivement à votre bonheur. Les personnes qui sont les plus heureuses et qui s'épanouissent le plus sont celles qui mettent la vérité et leur croissance personnelle à l'avant-plan de leurs valeurs.
Les chercheurs de la psychologie positive nous disent que le bonheur existe dans notre organisme grâce à trois (3) substances présentes dans notre corps. Ces trois substances sont les suivantes : la sérotonine, la dopamine et l’endorphine. Ses chercheurs ont par exemple observé que, dans un état de dépression, leurs taux dans le corps chutaient considérablement. Le bonheur, ce n’est donc pas de la magie !
3. Le bonheur est secrété par notre cerveau
En psychologie positive, le bonheur est un état durable de plénitude, de satisfaction et de sérénité, état agréable et équilibré de l’esprit et du corps, et où la souffrance, le stress et l’inquiétude sont absents. Il représente un état d’équilibre durable et non passager. Pour atteindre cet état d’équilibre, la psychologie du bonheur nous incite à devenir plus optimiste. Et pour cause : les optimistes gèrent mieux les obstacles, ont une meilleure estime de soi... Pour booster son optimisme, je recommande de lire mon poste intitulé "Comment développer vos muscles de la joie?". Vous trouverez des actions simples à poser pour vous sentir bien en tout temps.
Environ 12 % de nos pensées quotidiennes sont des projections dans l’avenir, et la majorité d’entre elles sont positives. De même, la plupart des gens, surtout jeunes, pensent qu’ils seront plus heureux dans cinq ans, dans dix ans... Les sondages à long terme révèlent le contraire, bien sûr. Le nombre de personnes se disant heureuses n’augmente pas vraiment, et plusieurs enquêtes ont montré combien nous surestimions nos bonheurs futurs, de la joie escomptée lors de notre prochain anniversaire à celle d’une brillante carrière ou d’une retraite paisible.
Pourtant, même si rien ne se passe comme prévu, notre cerveau trouvera toujours des ressources pour nous faire voir le bon côté des choses et des lendemains meilleurs. Ainsi a-t-on pu constater que les rescapés d’un tremblement de terre qui ont tout perdu retrouvent des raisons d’espérer quelques jours après la catastrophe, et certains patients atteints de cancer peuvent être plus optimistes sur leur avenir que des personnes en bonne santé.
Le bonheur est vital pour notre espèce, donc, mais également pour l’individu. « Les hommes veulent être heureux et le rester », écrivait Freud (Malaise dans la civilisation. PUF, 1992)). Il est aussi une affaire de santé : quand on vit un moment heureux, la chimie du corps s’améliore, la tension et le rythme cardiaque diminuent. A conditions de vie égales, les gens heureux vivent plus longtemps, ont un meilleur système immunitaire et plus de chances de bien se remettre après une opération.
Pour aider mon client à voir toujours le côté ensoleillé de chaque chose, J’ai défini avec lui de « petites actions » à poser au quotidien. Ces actions sont inspirées de la théorie du bien-être de Martin Seligman (S’épanouir : pour un nouvel art du bonheur et du bien-être, 2013). L’auteur même nomme cette théorie, vérifiée par de nombreuses expériences scientifiques, «le modèle PERMA). Désormais donc, mon client n’est plus focalisé à chercher le bonheur à l’extérieur de lui mais plutôt à l’intérieur de lui-même. Il a compris que sa grande sœur ni personne n’est qualifié à lui créer son bonheur à lui. Il est le seul acteur de son bonheur, le seul héros de sa vie. Il s’exerce donc à cultiver les émotions positives (Positive emotion en Anglais) ; s’engager pour une cause noble et significative (Engagement en Anglais) pour lui ; il s’exerce aussi à soigner ses relations interpersonnelles (positive Relationships en Anglais) selon un programme particulier que j’ai conçu à cet effet ; et donner un sens et un but à sa vie (Meaning en Anglais) puis apprendre à célébrer ses accomplissements personnels (Accomplishment en Anglais).
En conclusion …
Je suis bien ravi et satisfait des résultats de mes entretiens avec mon client. Il a pu travailler sur lui-même grâce aux outils scientifiques et personnels que j’ai mis à sa disposition pour atteindre son objectif : être plus heureux. Je voudrais quand même vous dire que chaque personne est unique. C’est son expérience. A chacun de chercher et de vivre ce qui résonne en lui. Je pense personnellement qu’il n’y a pas de recette standard pour le bonheur. Ce qui rend X heureux n’est pas forcément ce qui créer le bien-être chez Y. D’où le travail essentiel à faire en amont est l’investissement en soi pour mieux se connaître. Connaître ses véritables aspirations et identifier les moyens de les atteindre. C’est ce qui selon moi, fait toute la différence.
Être le plus heureux possible, voilà ce à quoi nous aspirons tous ici sur Terre. Chaque jour qui passe, nous sommes censés mettre tout en place, diriger nos actions, définir nos objectifs, organiser notre vie dans ce seul but commun. Ne perdez pas de vue que cette notion est commune à l’ensemble des individus. Malheureusement, notre société actuelle nous offre tellement de libertés et de distractions, que nous ne parvenons plus à nous fixer réellement. Nous avons toujours envie de ce que nous n’avons pas, et nous n’avons plus de temps pour nous. Nous ne savons plus quoi penser, nous ignorons ce à quoi nous aspirons et ce qui nous correspond vraiment. C ’est en réponse à tous ces problèmes que la psychologie positive est née. Cette année, j’ai décidé de partager avec vous les découvertes de la psychologie positive en ce sens. En passant, je dis mes sincères reconnaissances à tous mes clients et sympathisants qui ont réclamé mes postes pendant ce laps temps de silence et de ressourcement personnel. Ça fait vraiment plaisir de savoir que j’apporte un plus à votre bonheur à travers les informations que je partage avec vous dans mes différents postes. Votre bonheur fait mon bonheur. MERCI.


COMLAN Bernard
Psychologue et Coach de Vie
Consultant en Psychologie Positive
(00229) 95 28 99 85/(00228) 93 95 56 33


dimanche 2 décembre 2018

LA PSYCHOSE COLLECTIVE DES FINS D’ANNEES EN AFRIQUE



Alors que l'on s'achemine vers la fin d'année et le début d’une nouvelle, une véritable menace semble guetter les africains qui ne savent plus à quel saint se vouer. Chaque année, à cette même période de l'année, les accidents de circulation et autre insécurité dues à des attaques domiciliaires ou à des coupeurs de route se font observer. Dans la plupart des pays africains donc, la fin d’année est le théâtre de maints drames : Des attaques à main armée, les accidents de circulation et autres deviennent légion. Les africains vivent dans une véritable psychose collective.
Selon le Dictionnaire de psychiatrie français-anglais (2000), La psychose collective est un « ensemble pathologique assez disparate, réuni par l'adhésion partagée, dans une population donnée, à un discours ou à des rumeurs délirants, devenus la propre réalité psychique de la population ». Déjà, dans les années 1960, Karl JASPERS (1883-1969), un psychiatre et philosophe allemand désignait les psychoses collectives " d’aliénation induite " ou " d’épidémie psychique " en rapport avec les phénomènes de suggestion : « Dans la propagation, un rôle d’autant plus grand est joué par la conscience de la foule, le sentiment de la communauté, qu’il y a plus d’individus contaminés. Un cas particulièrement intéressant est celui où un individu atteint d’un processus paranoïaque contamine par ses idées une foule de sujets… ».
En tant que Psychologue Clinicien et Coach de vie, nous nous sommes intéressé à l’étude des « faits » stressants des fins d’années. Notre diagnostic : Les fins d’années réveillent des engrammes ancestraux. Les autorités de l’Afrique traditionnelle ont coutume de purifier la communauté à la fin de chaque année. La modernité et l’évolution ont fait perdre cette habitude aux sociétés africaines. Alors, leur inconscient rappelle en chaque fin d’année que quelque chose manque au bonheur. Ce qui engendre la peur des dangers imminents. Et cette peur des dangers imminents, génère des pensées désorganisées agrandies encore plus par l’inconscient collectif. Traitement : être optimiste et proclamer son pouvoir divin de domination sur tout. Plusieurs études psychologiques ont démontré en effet que l’optimisme aurait des impacts considérables sur le bien-être mental et physique. Selon Carver et Scheier (2001 : 31), « les optimistes sont les personnes qui s’attendent à vivre des expériences positives dans le futur. Les pessimistes sont celles qui s’attendent à vivre des expériences négatives ». On pourrait même dire que « le malheur ne vient pas à nous. Il vient de nous » (Guy Finley). Acquérez chers amis du bien-être, la conviction que tout se passe au mieux pour vous ! Et répétez-vous fréquemment, pour rappeler cette conviction à votre cerveau que : Vous êtes la meilleure personne au bon endroit et au bon moment. Vous êtes privilégiés et protégés par le destin. Je programme une fin d’année bénie et une nouvelle année joyeuse et prospère pour vous et pour vos proches.



Comlan Bernard
Coach de Vie
Psychologue Clinicien
Consultant en Psychologie Positive
(00229) 96476681/(00228) 93955633


mercredi 7 novembre 2018

LES DISPUTES EN COUPLES, SONT-ELLES NORMALES ?



Dans une relation d’amour, on s’investit beaucoup, on dévoile son intimité, on partage un quotidien, ce qui crée de nombreux moments d’agacements et de frictions possibles. Mais en aucun cas les disputes ne sont obligatoires. Elles ne sont pas non plus un signe de bonne santé conjugale. Au contraire, elles compromettent la vie ou la santé psychologique des conjoints. Par expérience, je sais qu’elles amènent à considérer l’autre comme son ennemi, et non plus comme son ami. Il arrive d’ailleurs que l’on cherche des raisons de se faire une scène uniquement pour se disputer ou pour faire du mal à l’autre.


Très souvent, la scène de ménage est décalée par rapport au sujet de la dispute. Par exemple, le cas de Samirah que j’ai reçu en entretien est un témoignage vivant. Son conjoint lui fait une scène, car « soi-disant », elle a eu une attitude envers un autre qui ne lui a pas plu. En fait, elle a compris plus tard que le vrai problème de cette dispute, c’est que son mari est frustré sexuellement en ce moment parce que ça ne va pas bien entre eux. A cause de son égo, l’homme aura beaucoup de mal à le dire. Les disputes sont souvent la cristallisation de certaines frustrations, de choses qui ne sont pas dites. L’autre problème, c’est l’aspect cumulatif des conflits. Souvent, on ressort le sujet de la dernière fois et on empile ainsi les reproches, avec cette envie d’accuser l’autre et d’avoir absolument raison.
Je pense que la meilleure manière de réduire les conflits en couple, est d’apprendre à dire les choses qui ne vont pas, le plus tôt possible, en le rendant le plus factuel et le plus honnête possible.

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Comlan Bernard
Coach de Vie
Psychologue Clinicien
Consultant en Psychologie Positive
00229 96476681/00228 93955633

DEVELOPPER L’INTELLIGENCE EMOTIONNELLE CHEZ VOS ENFANTS




L’intelligence émotionnelle (IE) est la capacité d’identifier ses émotions, de les comprendre, de les contrôler ou les ajuster en fonction des circonstances. Le concept a été découverte par un neurologue et formalisée par deux psychologues américains, Peter Salovey et John Mayer dans les années 1990.
La gestion des émotions est primordiale dans la méthode d’Education Par le Cœur.  Selon Aristote (384-324 av. J.-C.), l’homme ne subit pas ses états émotionnels comme des manifestations biologiques face auxquelles il se sent impuissant. Au contraire, il construit un univers émotionnel à partir de ses cadres de référence (croyances) et de ses préférences personnelles (attitudes). Dans son ouvrage majeur, l’Éthique, le philosophe grec s’intéresse aux caractéristiques qui permettent de construire des arguments persuasifs. Fondateur de la Rhétorique, Aristote tente d’atteindre la vérité par la parole. Il est dès lors essentiel pour lui d’en savoir plus sur la personne à laquelle on s’adresse, sur ses valeurs et sur les effets que notre discours peut exercer sur autrui. Parmi les éléments essentiels retenus pour être persuasif, deux éléments concernent directement l’univers émotionnel. Tout d’abord, on croira plus volontiers quelqu’un qui touche nos sentiments personnels que quelqu’un dont le contenu du discours est uniquement empreint de raison. Ensuite, on suivra plus volontiers les arguments d’une personne qui semble présenter des caractéristiques émotionnelles similaires aux nôtres. Atteindre un état d’empathie avec son audience constitue dès lors une condition importante pour convaincre du bien-fondé de sa position. Depuis les observations d’Aristote, nous comprenons dès lors que l’émotion se manifeste via l’expression faciale et la posture, via les pensées et les comportements, via l’expérience subjective et la physiologie.
L’émotion est donc un processus qui naît dans une situation spécifique mobilisant l’attention, l’évaluation et la réponse du sujet (l’homme). La réponse peut être positive ou négative. L’Intelligence Emotionnelle est la compétence à canaliser l’émotion dans ses conséquences positives. D’après Daniel Goleman (1995) l’IE pourrait prédire le succès académique et professionnel, voire relationnel de nos enfants. C’est pourquoi l’Education Par le Cœur vous propose dans ce poste un modèle de développement de l’IE. Ce modèle est inspiré du modèle de performance de Mayer et Salovey (1997).
Pour développer la capacité de notre enfant à canaliser l’émotion dans ses conséquences positives, il faut :
1.)    Apprendre à l’enfant à identifier l’émotion ; il s’agit pour l’adulte de répondre besoin de l’enfant à se dire à travers ses sentiments, ses idées, ses émotions, ses croyances et ses actions. Chaque comportement de l’enfant est un langage et cela demande de la patience pour décoder ses besoins dans chaque langage. Je reviendrai sur ce sujet dans mes postes ultérieurs. Pour réussir l’éducation par le cœur, chaque parent doit apprendre à accueillir ses propres émotions et à les mettre en mots avec les mots adéquats.
2.)    La deuxième compétence à développer chez l’enfant est celle de comprendre et analyser les émotions. L’adulte aidera le jeune à restituer l’émotion au sein du processus émotionnel des déclencheurs aux conséquences. Il s’agira concrètement de prendre en compte les trois besoins relationnels suivants : le besoin d'être entendu dans son registre ; le besoin d'être reconnu comme une personne à part entière et le besoin d'être valorisé.
3.)    Actualiser et utiliser consciemment les états émotionnels sont la troisième compétence à développer chez l’enfant. L’adulte sera un exemple à suivre pour l’enfant dans ce cas. Il montrera comment on peut s’engager dans les activités qui requièrent de focaliser sur une émotion donnée. Il s’agit ici d’utiliser les émotions comme support à la performance et au bien-être.
4.)    La quatrième compétence à développer pour maximiser son intelligence émotionnelle est celle qui consiste à réguler les émotions afin de promouvoir le bien-être durable. Cette régulation peut se faire à travers plusieurs techniques telles que la technique de libération émotionnel (EFT), la sophrologie, la méditation Alpha et autres.
5.)    Cinquième et dernière compétence de l’IE est le soutien social. Apprendre à l’enfant à compter sur les autres. L’appartenance sociale est l’un des trois besoins psychologiques fondamentaux inhérents au bien-être de tout homme (Ryan et Deci, 2000).
Voilà, chers parents des pistes pour développer l’intelligence émotionnelle de votre enfant. L’intérêt est que, une meilleure intelligence émotionnelle permet d’acquérir une grande conscience de soi pour mieux gérer sa vie et connaître le bonheur.

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mardi 30 octobre 2018

EDUCATION PAR LE CŒUR, UNE METHODE EDUCATIVE PLUS HUMANISANTE



1. Pourquoi reconsidérer notre méthode éducative aujourd’hui ?
Dans une classe de 5ème, je demande aux élèves, « préférez-vous être frappé avant que vous ne soyez disciplinés et dociles ? » A ma grande surprise, la majorité des apprenants répondait par l’affirmation : « Si on ne nous punit pas, nous ne pouvons pas bien faire ce qui est juste, ce que les parents attendent de nous… » me faisait comprendre Elodie (12ans). C’est plutôt le propos d’Ibrahim (élève âgé de 11 ans) qui m’interpella le plus : « moi, on m’a toujours frappé à la maison. Donc ça m’est égal si vous me punissez ou pas. Je n’ai pas peur des punitions ». Du coup, j’ai eu l’impression que, ce serait finalement la position finale des enfants qui sont punis. Ils atteindront un jour le niveau où les actes punitifs et répressifs n’auront plus l’effet visé sur eux. Il n’est plus un secret pour personne qu’aujourd’hui de nombreux parents et enseignants sont frustrés, parfois même désemparés devant le comportement des enfants, bien éloignés des manières qu’ils ont connues.
Je me souviens de cet enseignant d’Anglais qui s’est fâché et a quitté la classe de cours avant l’heure par ce que submergé par l’indiscipline notoire de ses élèves. La réalité est là ; dans la trépidante vie d’aujourd’hui où nous sommes saoulés constamment par des informations venant de toutes parts, les méthodes éducatives traditionnelles n’ont plus de prise sur nos enfants. 
Le rapport d’autorité rigide qui prévalait n’a plus de mise. Il faut donc entrevoir les choses différemment : accompagner son enfant en cherchant son épanouissement et son accomplissement personnel suivant les préceptes de la Psychologie Positive.
2. L’urgence d’une méthode éducative basée sur la responsabilité
L’éducation par le cœur offre d’une façon pratique, un ensemble d’outils et de méthodes ni permissives ni punitives, dans un cadre à la fois ferme et bienveillant. C’est une approche psychoéducative qui a pour bases théoriques la philosophie d’Alfred Adler, l’Approche Centrée sur la Personne de Carl Rogers, la Communication Non Violente de Marshall Rosenberg et la Méthode E.S.P.E.R.E. de Jacques Salomé. Je vous ferai découvrir progressivement dans les prochains postes les outils de cette pratique éducative plus humanisant. Je suis disponible à répondre à vos différentes préoccupations liées à l’éducation par le cœur.
Je discutais avec un collègue enseignant sur ce qu’il appelait « l’indiscipline notoire » des apprenants de nos jours, quand j’ai évoqué les enseignements de Marshall Rosenberg (1934-2015) sur l’éducation sans punition ni récompense. Il me lança durement ces propos : « Mon cher Bernard, les enfants africains sont différents hein ! Tes théories-là, c’est bon pour les enfants des blancs. Ici, nous sommes éduqués dans la chicote et nos enfants comprennent mieux quand on les fouette. La preuve, eux-mêmes réclament les punitions… ». Je suis resté surpris face à cette réaction pour plusieurs raisons :
1) Premièrement, mon ami est professeur titulaire. Ce qui veut dire qu’il a reçu les enseignements nécessaires par rapport aux conséquences psychologiques des châtiments corporels sur la personne de l’apprenant. Les châtiments corporels contraignaient l’apprenant à refouler la part sensible de son être pour n'entasser en lui que des savoirs et procédures dont il ne voyait aucune utilité immédiate ou lointaine. Et l’apprenant devient un "illettré émotionnel" capable seulement d’agir pour les autres et non pour lui-même.
2) Deuxièmement, l’Etat béninoise a été très clair sur la pédagogie du bâton au sein de l’école béninoise. L'État a interdit la pratique du châtiment à travers des textes dont le plus ancien a plus d’un demi-siècle. En effet, la célèbre Circulaire N° 100 de 1962, interdit le châtiment corporel contre les élèves. Près de vingt ans après, un arrêté de mars 1981, conformément à la Circulaire N° 100, remet à jour, l’interdiction du recours à la chicote dans l’éducation des écoliers et des élèves.
3) Troisièmement, et pour ma part, entant que partisan du courant psychologique humaniste, je sais que la punition quelle que soit sa nature, ne permet pas à l’apprenant de construire réellement la notion du bien et du mal. Je n’ai que pour preuves notre société actuelle. La plupart de citoyens béninois agissent par rapport à ce que les autres vont dire. Si personne ne me voit, je peux uriner en plein air contre le mur du voisin juste en garant mon véhicule derrière moi pour cacher les yeux indiscrets des autres. Je peux mettre mon affiche publicitaire où il on peut lire clairement « DÉVELOPPE SEXE … » sur les panneaux de signalisations tard dans la nuit pour ne pas être déranger par les autres citoyens. Je peux utiliser le bien commun pour mon intérêt personnel si personne ne me voit. Les exemples sont légions. C’est le fruit de l’éducation par la pédagogie du bâton que nous avons presque tous reçu. Mais l’éducation positive nous donne aujourd’hui les outils pour éduquer autrement. Dans ce sens, éduquer les enfants, c’est les éveiller au monde et leur donner les moyens de s’épanouir, en les accompagnant avec bienveillances et fermeté dans leurs multiples découvertes.
L’Education Par le Cœur s’intéresse à la santé, au bien-être et à ce qui rend les parents et les enfants heureux et optimiste. Elle prône des valeurs comme l’empathie, la congruence, le respect, la responsabilité, l’autonomie, la compétence, l’acceptation (le non jugement) et surtout l’amour et se base sur la communication bienveillante.
Selon une expérience réalisée en 1961, Albert Bandura (1977) a soumis un groupe d’enfants âgés de 3 à 6 ans à l’observation de deux modèles adultes (un homme et une femme) qui donnaient des coups de pieds et des coups de poing à une poupée gonflable (appelée « Bobo »), tout en criant. Un groupe expérimental a observé des modèles adultes agressifs, un deuxième groupe a observé des modèles adultes inhibés non-agressifs, tandis qu’un troisième groupe (le groupe de contrôle) n’a observé aucun modèle. Les résultats ont indiqué que les individus confrontés à des modèles agressifs reproduisaient une quantité d’agressivité similaire à celle des modèles et avec des valeurs significativement différentes de celles des individus du groupe non-agressif et du groupe de contrôle.
Ces résultats ont poussé Bandura à affirmer que certains comportements humains sont basés sur l’apprentissage vicariant, c’est-à-dire qui provient de l’observation du comportement d’autres modèles, obéissant à quatre étapes : l’attention, la rétention, la production et la motivation.
Ce qui nous confirme davantage que les enfants apprennent par imitation. Ils reproduisent simplement ce que les adultes font. Alors, si nous voulons que les enfants fassent ce que nous qualifions de « biens », il suffit que nous nous astreignions à « agir bien ». Eduquer par le cœur, c’est faire à l’autre ce que tu aimerais qu’on te fasse. Une maman a l’habitude de frapper son enfant et lui interdit de pleurer. Et, l’enfant de surprendre sa maman entrain de pleurer au retour de l’école, lui demande : « maman, pourquoi pleures-tu ? » Maman répond : « c’est ton papa qui m’a frappé ». Elle s’étonne que l’enfant lui rappelle qu’on ne pleure pas quand on est frappé. L’Education Par le Cœur est le chemin de la responsabilité et de la congruence. L’une des interrogations fondamentales de l’Education Par le Cœur est la suivante : Quelle raison voulez-vous donner à l’enfant de reproduire un bon comportement ? Quelle motivation voulons-nous donner aux enfants de faire ce que nous voulons ?




lundi 29 octobre 2018

PROGRAMMER LES FORCES DE CARACTERE POUR AMELIORER SA PERSONNALITE





La personnalité est l'ensemble des comportements, des attitudes qui caractérisent une personne. C'est le caractère de la personne qui définit sa personnalité. C’est pourquoi un célèbre philosophe de l’antiquité constate que « le caractère de l’homme est son destin » (Démocrite).
En psychologie clinique, il existe de nombreux troubles psychologiques, et pour savoir ce que pense réellement une personne, il est préférable d'avoir quelques notions. Chacun de nous souffre de trouble psychologique à des degrés plus ou moins importants. Ces troubles nous aident à définir la personnalité d'un individu. L’ACV vous propose une méthode approuvée par la psychologie positive pour reprogrammer votre caractère et par conséquent votre personnalité. Deux numéros seront consacrés à ce sujet. Nous aborderons dans ce numéro, la question de trouble psychologique à titre informatif. Dans le prochain numéro, il sera question surtout de la programmation des forces de caractère de la réussite.
De manière générale, le trouble psychologique ou « maladie mentale », suppose une altération du comportement et du raisonnement d’une personne. Pour moi, ce qu’on appelle maladie mentale ou trouble psychologique est un langage. C’est une manière qu’un individu choisi pour « dire » à son entourage une souffrance psychique, un inconfort interne. Justement, parce que son éducation ne lui a pas offert les moyens adéquats de communication. Je développe largement ces moyens adéquats de communication dans mes postes intitulés « Education Par le Cœur ».
Ainsi, nous pouvons observer chez les personnes, différents types de langages qui manifeste certains traits de personnalité :
L'ANXIEUX
L'anxiété est un trouble émotionnel qui est caractérisé par un sentiment d'appréhension, de tension, de malaise, de terreur face à un danger de nature indéterminée (contrairement à la peur qui répond à une situation menaçante réelle).
L'HISTRIONIQUE
L'histrionique est une personne souffrant d'un trouble de la personnalité, anciennement appelé hystérique. Ces personnes veulent toujours être au centre de l'attention. Superficielles et instables dans leurs émotions, leurs expressions sont exagérées de manière théâtrale. Séducteurs et influençables ces individus ont tendance à considérer leur relation comme plus intime qu'elles le sont.
L’OBSESSIONNEL
Une personne obsessionnelle est perfectionniste par nature, ce qui n’est pas réussi à 100% est considéré comme un échec. Cette personne est persuadée que s’il existe plusieurs méthodes pour arriver à un résultat, seule la sienne est la bonne et la meilleure. Il pense que les autres ne sont pas fiables et est habité souvent par un sentiment de puissance. Il se sent, de par sa personnalité, souvent coupable de tous les maux. Le doute l’habite constamment lors d’un choix, de peur de faire une erreur. Il se montre souvent d’une froideur relationnelle certaine, souvent embarrassée et a donc beaucoup de mal à se montrer chaleureux. Certaines caractéristiques de l’obsessionnel sont le manque d’enthousiasme, l’entêtement, le gout de l’ordre et de la propreté, de la symétrie.
LE DÉPRESSIF
Un dépressif est une personne pessimiste, découragée par avance, incapable d’éprouver du plaisir, de trouver du bonheur elle est effacée et manque de vie sociale.
LE BORDERLINE
Une personne borderline est d’humeur instable, elle contrôle très mal ses émotions en particulier la colère. Elle a tendance à la dépression et éprouve souvent les sentiments d’ennui, de vide, d’abandon. Elle se dévalorise, ce qui la conduit souvent à des excès dangereux (drogues, alcools, prostitutions, mutilations, etc.), a des troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie), est extrêmement affectée par le jugement d’autrui, souffre de trouble ou de refus de la sexualité et a des insomnies chroniques.
LE DÉPENDANT
La personnalité dépendante est caractérisée par un comportement soumis lié à un besoin excessif d’être pris en charge. Une personne ayant cette personnalité n’est donc pas réellement autonome, incapable de prendre des décisions pour elle-même, s’en remet à un tiers. De nombreux borderline du fait de leur peur maladive de l’abandon, mais aussi de problèmes de construction de leur identité durant l’enfance, développent ce trouble. Soumission, passivité, peur de la solitude, peur de la rupture, anxiété sont les maîtres mots des personnalités dépendantes.
LE NARCISSIQUE
Hautains et arrogants le narcissique envie les autres et pense que tout le monde l’envie. Il manque d’empathie et n’est pas disposé à reconnaître les sentiments ou les besoins d’autrui. Il a une très forte estime de lui-même et se surestime. Il exploite les autres pour arriver à ses fins et pense que tout lui est dû. Il a besoin de se sentir admiré et aimé.
LE PARANOÏAQUE
Le paranoïaque éprouve un sentiment de méfiance envers autrui dont les intentions sont systématiquement interprétées comme malveillants. Il est donc secret, car toute faiblesse pourrait être utilisée contre lui. Il s’attend sans raison suffisante à ce que les autres l’exploitent, lui nuisent ou le trompent. Il est constamment préoccupé par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis ou associés. Réticent à se confier à autrui en raison d’une crainte injustifiée que l’information soit utilisée de manière perfide contre lui. Trouve des significations cachées, humiliantes, ou menaçantes dans des commentaires ou des événements anodins. Il est très rancunier lorsqu'une personne le blesse, l’insulte ou le dédaigne.
LE SCHIZOÏDE
Très réservé, il communique difficilement et donne l’impression d’être dérangé par son interlocuteur, très mal à l’aise en société il aura un penchant pour la solitude. Il ne se lie pas, ne cherche pas de compagnie. Indifférent aux compliments comme aux critiques il semble mystérieusement impassible.
LE SOCIOPATHE
Un sociopathe est une personne étant totalement dénuée de sens moral ou de sentiments. Il ne peut ressentir ni peur ni crainte à la possibilité d’une quelconque souffrance ou douleur physique. Il n’éprouve aucune culpabilité, aucune sensibilité. Il est pour ainsi dire dénué de tous sentiments ou émotions humaines.
La programmation des forces de caractère permet de changer positivement sa personnalité et d’apprendre à entretenir une relation saine avec soi-même et avec les autres. Comment programmer les forces de caractère alors ? Ce sera développé dans le prochain numéro de l’Auto Coaching de Vie.





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