L’homme est un être de relation. Il se nourrit de relation : relation aux parents, relation aux enfants, relation dans le couple, relations sociales et professionnelles, relation à l’univers, relation à Dieu, relation à soi-même, etc. Plusieurs études mettent en évidence les besoins relationnels Humains et la manière de les prendre en charge.
Nous pouvons mentionner entre autres les travaux de Ryan et Deci (2000) sur les besoins psychologiques fondamentaux (appartenance sociale, compétence et autonomie) ; ceux du psychologue américain William Schutz (1925-2002) sur les besoins interpersonnels et l’estime de soi ; ceux d’Abraham Maslow (1908-1970) sur la hiérarchie des besoins, ceux de Virginia Henderson (1897-1996) sur les 14 besoins humains à satisfaire dans la prise en charge globale du patient, ceux de Jacques Salomé sur les besoins relationnels qui sont à la base de notre développement personnel au sein de nos différents environnements ; … Cette abondante littérature sur les besoins relationnels humains témoigne du fait que nous sommes fondamentalement un être de relation et que nous avons besoin de soigner nos diverses relations. Eu égard à cela, il urge donc d’établir des « règles d’hygiène relationnelle » comme l’a si bien dit le psychosociologue Jacques Salomé, l’un de nos mentors préférés. Combler les besoins relationnels, signifie, prendre soin de notre estime de soi et améliorer la qualité relationnelle que nous entretenons avec nos semblables. C’est l’une des manières fortes de prendre soin de notre estime de soi.
Quand nous décidons d’apprendre à nous aimer et à être fidèle à nous-même ; lorsque nous savons restituer symboliquement la définition que l’autre donne de nous et qui ne nous fait pas du bien, nous soignons la relation à nous-même. Ne nous laissons jamais définir par les autres. Nous ne sommes pas, peut-être, toujours responsables de ce qui nous arrive, mais nous sommes toujours responsables de ce que nous en faisons.
Quand j’étais au cours primaire au CM1, mon maître me terrorisait par les coups de courroie de moto-bécane qu’il déployait sur mon corps chaque fois que j’oubliais un mot des leçons à réciter. Dès que je le voyais, je suis mort de terreur au point que les muscles de ma vessie se lâchent et mon caleçon est mouillé d’urine… Il a dit à mes parents de ne pas gaspiller leur argent sur ma scolarité. Car selon lui, « je suis une crevette qui n’a pas d’intelligence ». Il a même aidé mon père à m’inscrire dans un atelier de couture... Mais, je savais au plus profond de moi que je ne suis pas la définition qu’il donne de moi. Je suis simplement MOI. Je suis une infinité de possibilités. Mais surtout pas une crevette sans cervelle. Aujourd’hui, bien chers amis, j’ai de diplômes universitaires contrairement à ce maître, expert en détection des élèves-crevettes qui n’ont pas d’intelligence. Lui, il n’a jamais mis pieds dans une université dans sa vie. Je voudrais nous inviter à sortir de la victimisation et prendre la responsabilité de notre vie. Dans ma relation avec mon maître, il est responsable de sa connaissance et de ses observations. Moi, je suis responsable de ma réponse à ses observations. Accédez à votre propre définition de vous-même. Ne permettez JAMAIS à autrui (qui qu’il soit) de définir qui vous êtes.
De même, dans vos relations, permettez à l’autre de se dire et d’être entendu dans le registre qui est le sien, d’être reconnu, d’être valoriser, de rêver et de créer. Nous y reviendrons dans le message de la semaine prochaine. Bien de choses chez vous.
Coach COMLAN Bernard
Coach Professionnel Certifié
Psychologue Clinicien
(00229) 95289985
(00228) 93955633
coachdeviecomlan@gmail.com
1 commentaire:
Merci beaucoup coach
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