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dimanche 2 décembre 2018

LA PSYCHOSE COLLECTIVE DES FINS D’ANNEES EN AFRIQUE



Alors que l'on s'achemine vers la fin d'année et le début d’une nouvelle, une véritable menace semble guetter les africains qui ne savent plus à quel saint se vouer. Chaque année, à cette même période de l'année, les accidents de circulation et autre insécurité dues à des attaques domiciliaires ou à des coupeurs de route se font observer. Dans la plupart des pays africains donc, la fin d’année est le théâtre de maints drames : Des attaques à main armée, les accidents de circulation et autres deviennent légion. Les africains vivent dans une véritable psychose collective.
Selon le Dictionnaire de psychiatrie français-anglais (2000), La psychose collective est un « ensemble pathologique assez disparate, réuni par l'adhésion partagée, dans une population donnée, à un discours ou à des rumeurs délirants, devenus la propre réalité psychique de la population ». Déjà, dans les années 1960, Karl JASPERS (1883-1969), un psychiatre et philosophe allemand désignait les psychoses collectives " d’aliénation induite " ou " d’épidémie psychique " en rapport avec les phénomènes de suggestion : « Dans la propagation, un rôle d’autant plus grand est joué par la conscience de la foule, le sentiment de la communauté, qu’il y a plus d’individus contaminés. Un cas particulièrement intéressant est celui où un individu atteint d’un processus paranoïaque contamine par ses idées une foule de sujets… ».
En tant que Psychologue Clinicien et Coach de vie, nous nous sommes intéressé à l’étude des « faits » stressants des fins d’années. Notre diagnostic : Les fins d’années réveillent des engrammes ancestraux. Les autorités de l’Afrique traditionnelle ont coutume de purifier la communauté à la fin de chaque année. La modernité et l’évolution ont fait perdre cette habitude aux sociétés africaines. Alors, leur inconscient rappelle en chaque fin d’année que quelque chose manque au bonheur. Ce qui engendre la peur des dangers imminents. Et cette peur des dangers imminents, génère des pensées désorganisées agrandies encore plus par l’inconscient collectif. Traitement : être optimiste et proclamer son pouvoir divin de domination sur tout. Plusieurs études psychologiques ont démontré en effet que l’optimisme aurait des impacts considérables sur le bien-être mental et physique. Selon Carver et Scheier (2001 : 31), « les optimistes sont les personnes qui s’attendent à vivre des expériences positives dans le futur. Les pessimistes sont celles qui s’attendent à vivre des expériences négatives ». On pourrait même dire que « le malheur ne vient pas à nous. Il vient de nous » (Guy Finley). Acquérez chers amis du bien-être, la conviction que tout se passe au mieux pour vous ! Et répétez-vous fréquemment, pour rappeler cette conviction à votre cerveau que : Vous êtes la meilleure personne au bon endroit et au bon moment. Vous êtes privilégiés et protégés par le destin. Je programme une fin d’année bénie et une nouvelle année joyeuse et prospère pour vous et pour vos proches.



Comlan Bernard
Coach de Vie
Psychologue Clinicien
Consultant en Psychologie Positive
(00229) 96476681/(00228) 93955633


mercredi 7 novembre 2018

LES DISPUTES EN COUPLES, SONT-ELLES NORMALES ?



Dans une relation d’amour, on s’investit beaucoup, on dévoile son intimité, on partage un quotidien, ce qui crée de nombreux moments d’agacements et de frictions possibles. Mais en aucun cas les disputes ne sont obligatoires. Elles ne sont pas non plus un signe de bonne santé conjugale. Au contraire, elles compromettent la vie ou la santé psychologique des conjoints. Par expérience, je sais qu’elles amènent à considérer l’autre comme son ennemi, et non plus comme son ami. Il arrive d’ailleurs que l’on cherche des raisons de se faire une scène uniquement pour se disputer ou pour faire du mal à l’autre.


Très souvent, la scène de ménage est décalée par rapport au sujet de la dispute. Par exemple, le cas de Samirah que j’ai reçu en entretien est un témoignage vivant. Son conjoint lui fait une scène, car « soi-disant », elle a eu une attitude envers un autre qui ne lui a pas plu. En fait, elle a compris plus tard que le vrai problème de cette dispute, c’est que son mari est frustré sexuellement en ce moment parce que ça ne va pas bien entre eux. A cause de son égo, l’homme aura beaucoup de mal à le dire. Les disputes sont souvent la cristallisation de certaines frustrations, de choses qui ne sont pas dites. L’autre problème, c’est l’aspect cumulatif des conflits. Souvent, on ressort le sujet de la dernière fois et on empile ainsi les reproches, avec cette envie d’accuser l’autre et d’avoir absolument raison.
Je pense que la meilleure manière de réduire les conflits en couple, est d’apprendre à dire les choses qui ne vont pas, le plus tôt possible, en le rendant le plus factuel et le plus honnête possible.

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Comlan Bernard
Coach de Vie
Psychologue Clinicien
Consultant en Psychologie Positive
00229 96476681/00228 93955633

DEVELOPPER L’INTELLIGENCE EMOTIONNELLE CHEZ VOS ENFANTS




L’intelligence émotionnelle (IE) est la capacité d’identifier ses émotions, de les comprendre, de les contrôler ou les ajuster en fonction des circonstances. Le concept a été découverte par un neurologue et formalisée par deux psychologues américains, Peter Salovey et John Mayer dans les années 1990.
La gestion des émotions est primordiale dans la méthode d’Education Par le Cœur.  Selon Aristote (384-324 av. J.-C.), l’homme ne subit pas ses états émotionnels comme des manifestations biologiques face auxquelles il se sent impuissant. Au contraire, il construit un univers émotionnel à partir de ses cadres de référence (croyances) et de ses préférences personnelles (attitudes). Dans son ouvrage majeur, l’Éthique, le philosophe grec s’intéresse aux caractéristiques qui permettent de construire des arguments persuasifs. Fondateur de la Rhétorique, Aristote tente d’atteindre la vérité par la parole. Il est dès lors essentiel pour lui d’en savoir plus sur la personne à laquelle on s’adresse, sur ses valeurs et sur les effets que notre discours peut exercer sur autrui. Parmi les éléments essentiels retenus pour être persuasif, deux éléments concernent directement l’univers émotionnel. Tout d’abord, on croira plus volontiers quelqu’un qui touche nos sentiments personnels que quelqu’un dont le contenu du discours est uniquement empreint de raison. Ensuite, on suivra plus volontiers les arguments d’une personne qui semble présenter des caractéristiques émotionnelles similaires aux nôtres. Atteindre un état d’empathie avec son audience constitue dès lors une condition importante pour convaincre du bien-fondé de sa position. Depuis les observations d’Aristote, nous comprenons dès lors que l’émotion se manifeste via l’expression faciale et la posture, via les pensées et les comportements, via l’expérience subjective et la physiologie.
L’émotion est donc un processus qui naît dans une situation spécifique mobilisant l’attention, l’évaluation et la réponse du sujet (l’homme). La réponse peut être positive ou négative. L’Intelligence Emotionnelle est la compétence à canaliser l’émotion dans ses conséquences positives. D’après Daniel Goleman (1995) l’IE pourrait prédire le succès académique et professionnel, voire relationnel de nos enfants. C’est pourquoi l’Education Par le Cœur vous propose dans ce poste un modèle de développement de l’IE. Ce modèle est inspiré du modèle de performance de Mayer et Salovey (1997).
Pour développer la capacité de notre enfant à canaliser l’émotion dans ses conséquences positives, il faut :
1.)    Apprendre à l’enfant à identifier l’émotion ; il s’agit pour l’adulte de répondre besoin de l’enfant à se dire à travers ses sentiments, ses idées, ses émotions, ses croyances et ses actions. Chaque comportement de l’enfant est un langage et cela demande de la patience pour décoder ses besoins dans chaque langage. Je reviendrai sur ce sujet dans mes postes ultérieurs. Pour réussir l’éducation par le cœur, chaque parent doit apprendre à accueillir ses propres émotions et à les mettre en mots avec les mots adéquats.
2.)    La deuxième compétence à développer chez l’enfant est celle de comprendre et analyser les émotions. L’adulte aidera le jeune à restituer l’émotion au sein du processus émotionnel des déclencheurs aux conséquences. Il s’agira concrètement de prendre en compte les trois besoins relationnels suivants : le besoin d'être entendu dans son registre ; le besoin d'être reconnu comme une personne à part entière et le besoin d'être valorisé.
3.)    Actualiser et utiliser consciemment les états émotionnels sont la troisième compétence à développer chez l’enfant. L’adulte sera un exemple à suivre pour l’enfant dans ce cas. Il montrera comment on peut s’engager dans les activités qui requièrent de focaliser sur une émotion donnée. Il s’agit ici d’utiliser les émotions comme support à la performance et au bien-être.
4.)    La quatrième compétence à développer pour maximiser son intelligence émotionnelle est celle qui consiste à réguler les émotions afin de promouvoir le bien-être durable. Cette régulation peut se faire à travers plusieurs techniques telles que la technique de libération émotionnel (EFT), la sophrologie, la méditation Alpha et autres.
5.)    Cinquième et dernière compétence de l’IE est le soutien social. Apprendre à l’enfant à compter sur les autres. L’appartenance sociale est l’un des trois besoins psychologiques fondamentaux inhérents au bien-être de tout homme (Ryan et Deci, 2000).
Voilà, chers parents des pistes pour développer l’intelligence émotionnelle de votre enfant. L’intérêt est que, une meilleure intelligence émotionnelle permet d’acquérir une grande conscience de soi pour mieux gérer sa vie et connaître le bonheur.

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Comlan Bernard
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mardi 30 octobre 2018

EDUCATION PAR LE CŒUR, UNE METHODE EDUCATIVE PLUS HUMANISANTE



1. Pourquoi reconsidérer notre méthode éducative aujourd’hui ?
Dans une classe de 5ème, je demande aux élèves, « préférez-vous être frappé avant que vous ne soyez disciplinés et dociles ? » A ma grande surprise, la majorité des apprenants répondait par l’affirmation : « Si on ne nous punit pas, nous ne pouvons pas bien faire ce qui est juste, ce que les parents attendent de nous… » me faisait comprendre Elodie (12ans). C’est plutôt le propos d’Ibrahim (élève âgé de 11 ans) qui m’interpella le plus : « moi, on m’a toujours frappé à la maison. Donc ça m’est égal si vous me punissez ou pas. Je n’ai pas peur des punitions ». Du coup, j’ai eu l’impression que, ce serait finalement la position finale des enfants qui sont punis. Ils atteindront un jour le niveau où les actes punitifs et répressifs n’auront plus l’effet visé sur eux. Il n’est plus un secret pour personne qu’aujourd’hui de nombreux parents et enseignants sont frustrés, parfois même désemparés devant le comportement des enfants, bien éloignés des manières qu’ils ont connues.
Je me souviens de cet enseignant d’Anglais qui s’est fâché et a quitté la classe de cours avant l’heure par ce que submergé par l’indiscipline notoire de ses élèves. La réalité est là ; dans la trépidante vie d’aujourd’hui où nous sommes saoulés constamment par des informations venant de toutes parts, les méthodes éducatives traditionnelles n’ont plus de prise sur nos enfants. 
Le rapport d’autorité rigide qui prévalait n’a plus de mise. Il faut donc entrevoir les choses différemment : accompagner son enfant en cherchant son épanouissement et son accomplissement personnel suivant les préceptes de la Psychologie Positive.
2. L’urgence d’une méthode éducative basée sur la responsabilité
L’éducation par le cœur offre d’une façon pratique, un ensemble d’outils et de méthodes ni permissives ni punitives, dans un cadre à la fois ferme et bienveillant. C’est une approche psychoéducative qui a pour bases théoriques la philosophie d’Alfred Adler, l’Approche Centrée sur la Personne de Carl Rogers, la Communication Non Violente de Marshall Rosenberg et la Méthode E.S.P.E.R.E. de Jacques Salomé. Je vous ferai découvrir progressivement dans les prochains postes les outils de cette pratique éducative plus humanisant. Je suis disponible à répondre à vos différentes préoccupations liées à l’éducation par le cœur.
Je discutais avec un collègue enseignant sur ce qu’il appelait « l’indiscipline notoire » des apprenants de nos jours, quand j’ai évoqué les enseignements de Marshall Rosenberg (1934-2015) sur l’éducation sans punition ni récompense. Il me lança durement ces propos : « Mon cher Bernard, les enfants africains sont différents hein ! Tes théories-là, c’est bon pour les enfants des blancs. Ici, nous sommes éduqués dans la chicote et nos enfants comprennent mieux quand on les fouette. La preuve, eux-mêmes réclament les punitions… ». Je suis resté surpris face à cette réaction pour plusieurs raisons :
1) Premièrement, mon ami est professeur titulaire. Ce qui veut dire qu’il a reçu les enseignements nécessaires par rapport aux conséquences psychologiques des châtiments corporels sur la personne de l’apprenant. Les châtiments corporels contraignaient l’apprenant à refouler la part sensible de son être pour n'entasser en lui que des savoirs et procédures dont il ne voyait aucune utilité immédiate ou lointaine. Et l’apprenant devient un "illettré émotionnel" capable seulement d’agir pour les autres et non pour lui-même.
2) Deuxièmement, l’Etat béninoise a été très clair sur la pédagogie du bâton au sein de l’école béninoise. L'État a interdit la pratique du châtiment à travers des textes dont le plus ancien a plus d’un demi-siècle. En effet, la célèbre Circulaire N° 100 de 1962, interdit le châtiment corporel contre les élèves. Près de vingt ans après, un arrêté de mars 1981, conformément à la Circulaire N° 100, remet à jour, l’interdiction du recours à la chicote dans l’éducation des écoliers et des élèves.
3) Troisièmement, et pour ma part, entant que partisan du courant psychologique humaniste, je sais que la punition quelle que soit sa nature, ne permet pas à l’apprenant de construire réellement la notion du bien et du mal. Je n’ai que pour preuves notre société actuelle. La plupart de citoyens béninois agissent par rapport à ce que les autres vont dire. Si personne ne me voit, je peux uriner en plein air contre le mur du voisin juste en garant mon véhicule derrière moi pour cacher les yeux indiscrets des autres. Je peux mettre mon affiche publicitaire où il on peut lire clairement « DÉVELOPPE SEXE … » sur les panneaux de signalisations tard dans la nuit pour ne pas être déranger par les autres citoyens. Je peux utiliser le bien commun pour mon intérêt personnel si personne ne me voit. Les exemples sont légions. C’est le fruit de l’éducation par la pédagogie du bâton que nous avons presque tous reçu. Mais l’éducation positive nous donne aujourd’hui les outils pour éduquer autrement. Dans ce sens, éduquer les enfants, c’est les éveiller au monde et leur donner les moyens de s’épanouir, en les accompagnant avec bienveillances et fermeté dans leurs multiples découvertes.
L’Education Par le Cœur s’intéresse à la santé, au bien-être et à ce qui rend les parents et les enfants heureux et optimiste. Elle prône des valeurs comme l’empathie, la congruence, le respect, la responsabilité, l’autonomie, la compétence, l’acceptation (le non jugement) et surtout l’amour et se base sur la communication bienveillante.
Selon une expérience réalisée en 1961, Albert Bandura (1977) a soumis un groupe d’enfants âgés de 3 à 6 ans à l’observation de deux modèles adultes (un homme et une femme) qui donnaient des coups de pieds et des coups de poing à une poupée gonflable (appelée « Bobo »), tout en criant. Un groupe expérimental a observé des modèles adultes agressifs, un deuxième groupe a observé des modèles adultes inhibés non-agressifs, tandis qu’un troisième groupe (le groupe de contrôle) n’a observé aucun modèle. Les résultats ont indiqué que les individus confrontés à des modèles agressifs reproduisaient une quantité d’agressivité similaire à celle des modèles et avec des valeurs significativement différentes de celles des individus du groupe non-agressif et du groupe de contrôle.
Ces résultats ont poussé Bandura à affirmer que certains comportements humains sont basés sur l’apprentissage vicariant, c’est-à-dire qui provient de l’observation du comportement d’autres modèles, obéissant à quatre étapes : l’attention, la rétention, la production et la motivation.
Ce qui nous confirme davantage que les enfants apprennent par imitation. Ils reproduisent simplement ce que les adultes font. Alors, si nous voulons que les enfants fassent ce que nous qualifions de « biens », il suffit que nous nous astreignions à « agir bien ». Eduquer par le cœur, c’est faire à l’autre ce que tu aimerais qu’on te fasse. Une maman a l’habitude de frapper son enfant et lui interdit de pleurer. Et, l’enfant de surprendre sa maman entrain de pleurer au retour de l’école, lui demande : « maman, pourquoi pleures-tu ? » Maman répond : « c’est ton papa qui m’a frappé ». Elle s’étonne que l’enfant lui rappelle qu’on ne pleure pas quand on est frappé. L’Education Par le Cœur est le chemin de la responsabilité et de la congruence. L’une des interrogations fondamentales de l’Education Par le Cœur est la suivante : Quelle raison voulez-vous donner à l’enfant de reproduire un bon comportement ? Quelle motivation voulons-nous donner aux enfants de faire ce que nous voulons ?




lundi 29 octobre 2018

PROGRAMMER LES FORCES DE CARACTERE POUR AMELIORER SA PERSONNALITE





La personnalité est l'ensemble des comportements, des attitudes qui caractérisent une personne. C'est le caractère de la personne qui définit sa personnalité. C’est pourquoi un célèbre philosophe de l’antiquité constate que « le caractère de l’homme est son destin » (Démocrite).
En psychologie clinique, il existe de nombreux troubles psychologiques, et pour savoir ce que pense réellement une personne, il est préférable d'avoir quelques notions. Chacun de nous souffre de trouble psychologique à des degrés plus ou moins importants. Ces troubles nous aident à définir la personnalité d'un individu. L’ACV vous propose une méthode approuvée par la psychologie positive pour reprogrammer votre caractère et par conséquent votre personnalité. Deux numéros seront consacrés à ce sujet. Nous aborderons dans ce numéro, la question de trouble psychologique à titre informatif. Dans le prochain numéro, il sera question surtout de la programmation des forces de caractère de la réussite.
De manière générale, le trouble psychologique ou « maladie mentale », suppose une altération du comportement et du raisonnement d’une personne. Pour moi, ce qu’on appelle maladie mentale ou trouble psychologique est un langage. C’est une manière qu’un individu choisi pour « dire » à son entourage une souffrance psychique, un inconfort interne. Justement, parce que son éducation ne lui a pas offert les moyens adéquats de communication. Je développe largement ces moyens adéquats de communication dans mes postes intitulés « Education Par le Cœur ».
Ainsi, nous pouvons observer chez les personnes, différents types de langages qui manifeste certains traits de personnalité :
L'ANXIEUX
L'anxiété est un trouble émotionnel qui est caractérisé par un sentiment d'appréhension, de tension, de malaise, de terreur face à un danger de nature indéterminée (contrairement à la peur qui répond à une situation menaçante réelle).
L'HISTRIONIQUE
L'histrionique est une personne souffrant d'un trouble de la personnalité, anciennement appelé hystérique. Ces personnes veulent toujours être au centre de l'attention. Superficielles et instables dans leurs émotions, leurs expressions sont exagérées de manière théâtrale. Séducteurs et influençables ces individus ont tendance à considérer leur relation comme plus intime qu'elles le sont.
L’OBSESSIONNEL
Une personne obsessionnelle est perfectionniste par nature, ce qui n’est pas réussi à 100% est considéré comme un échec. Cette personne est persuadée que s’il existe plusieurs méthodes pour arriver à un résultat, seule la sienne est la bonne et la meilleure. Il pense que les autres ne sont pas fiables et est habité souvent par un sentiment de puissance. Il se sent, de par sa personnalité, souvent coupable de tous les maux. Le doute l’habite constamment lors d’un choix, de peur de faire une erreur. Il se montre souvent d’une froideur relationnelle certaine, souvent embarrassée et a donc beaucoup de mal à se montrer chaleureux. Certaines caractéristiques de l’obsessionnel sont le manque d’enthousiasme, l’entêtement, le gout de l’ordre et de la propreté, de la symétrie.
LE DÉPRESSIF
Un dépressif est une personne pessimiste, découragée par avance, incapable d’éprouver du plaisir, de trouver du bonheur elle est effacée et manque de vie sociale.
LE BORDERLINE
Une personne borderline est d’humeur instable, elle contrôle très mal ses émotions en particulier la colère. Elle a tendance à la dépression et éprouve souvent les sentiments d’ennui, de vide, d’abandon. Elle se dévalorise, ce qui la conduit souvent à des excès dangereux (drogues, alcools, prostitutions, mutilations, etc.), a des troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie), est extrêmement affectée par le jugement d’autrui, souffre de trouble ou de refus de la sexualité et a des insomnies chroniques.
LE DÉPENDANT
La personnalité dépendante est caractérisée par un comportement soumis lié à un besoin excessif d’être pris en charge. Une personne ayant cette personnalité n’est donc pas réellement autonome, incapable de prendre des décisions pour elle-même, s’en remet à un tiers. De nombreux borderline du fait de leur peur maladive de l’abandon, mais aussi de problèmes de construction de leur identité durant l’enfance, développent ce trouble. Soumission, passivité, peur de la solitude, peur de la rupture, anxiété sont les maîtres mots des personnalités dépendantes.
LE NARCISSIQUE
Hautains et arrogants le narcissique envie les autres et pense que tout le monde l’envie. Il manque d’empathie et n’est pas disposé à reconnaître les sentiments ou les besoins d’autrui. Il a une très forte estime de lui-même et se surestime. Il exploite les autres pour arriver à ses fins et pense que tout lui est dû. Il a besoin de se sentir admiré et aimé.
LE PARANOÏAQUE
Le paranoïaque éprouve un sentiment de méfiance envers autrui dont les intentions sont systématiquement interprétées comme malveillants. Il est donc secret, car toute faiblesse pourrait être utilisée contre lui. Il s’attend sans raison suffisante à ce que les autres l’exploitent, lui nuisent ou le trompent. Il est constamment préoccupé par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis ou associés. Réticent à se confier à autrui en raison d’une crainte injustifiée que l’information soit utilisée de manière perfide contre lui. Trouve des significations cachées, humiliantes, ou menaçantes dans des commentaires ou des événements anodins. Il est très rancunier lorsqu'une personne le blesse, l’insulte ou le dédaigne.
LE SCHIZOÏDE
Très réservé, il communique difficilement et donne l’impression d’être dérangé par son interlocuteur, très mal à l’aise en société il aura un penchant pour la solitude. Il ne se lie pas, ne cherche pas de compagnie. Indifférent aux compliments comme aux critiques il semble mystérieusement impassible.
LE SOCIOPATHE
Un sociopathe est une personne étant totalement dénuée de sens moral ou de sentiments. Il ne peut ressentir ni peur ni crainte à la possibilité d’une quelconque souffrance ou douleur physique. Il n’éprouve aucune culpabilité, aucune sensibilité. Il est pour ainsi dire dénué de tous sentiments ou émotions humaines.
La programmation des forces de caractère permet de changer positivement sa personnalité et d’apprendre à entretenir une relation saine avec soi-même et avec les autres. Comment programmer les forces de caractère alors ? Ce sera développé dans le prochain numéro de l’Auto Coaching de Vie.





lundi 8 octobre 2018

TRANSFORMER DES PENSÉES NÉGATIVES EN PENSÉES POSITIVES





Un des freins principaux à cette transformation, est que la personne est en général concentrée sur ce qu’elle ne veut pas. Elle ne se concentre que très rarement sur ce qu’elle veut. À l’Ecole des Conjoints Heureux, nous travaillons à ce que le conjoint soit capable de faire le point sur ses désirs et de transformer ses envies en objectifs. Il connaît ses envies du moment et ses projets futurs. Il s’est fixé des objectifs concrets pour y parvenir. C’est une étape clé de la prise en charge. Il passe du rôle de spectateur de sa vie à celui d’acteur, en choisissant la façon dont il souhaite évoluer et s’épanouir.
Voici un exemple qui vous aidera à comprendre comment transformer des pensées négatives en pensées positives :
Vous remarquez que beaucoup de gens autour de vous ont des problèmes de couple ces derniers temps. Vous avez peur que cela vous arrive et vous pensez de plus en plus : « Actuellement, j’ai la chance d’avoir une certaine stabilité dans ma vie de couple, cela va m’arriver à moi aussi. Car cette stabilité ne va pas durer... » Si vous continuez à vous répéter cette pensée négative, vous allez droit dans le mur. Cette pensée sera source de stress et d’angoisse inutile. Par contre, elle est utile pour vous faire comprendre que vous tenez à votre couple et que vous voulez qu’il dure. Pourquoi ne pas modifier cette pensée négative et vous dire plutôt : « Je sais que nous allons rester ensemble, car je fais tout ce que je peux pour que notre entente soit harmonieuse. Je sais que je suis à l’écoute, et je vais continuer à agir dans ce sens pour entretenir notre relation. » Ainsi, il y a de fortes chances que vous vous comportiez idéalement dans le futur.
Bonne semaine de travail à chacun et à tous

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dimanche 7 octobre 2018

DECONNECTEZ-VOUS DE VOTRE JUGE INTERIEUR





Déconnectez-vous de votre juge intérieur et connectez-vous plus tôt à votre Coach indéfectible, le divin en vous qui vous inspire des actions vraies et efficaces. Un de ces jours, j’expliquais à un de mes clients que notre souffrance psychique est en grande partie due aux compétences de notre juge intérieur. Il est le fruit de notre éducation ancestrale reçue depuis des millénaires. Je dirai même au commencement de l’histoire de l’humanité. Souvenez-vous du récit de la création dans la Bible (Genèse 3). Depuis qu’Adam et Eve ont mangé le fruit défendu, le fruit de la connaissance du bien et du mal, a commencé le périple de la souffrance de l’homme… Les hommes sont comme ensorcelés à identifier le vrai du faux, à juger automatiquement ce qui est bien et ce qui est mal. C’est d’ailleurs le constat qu’à fait Lacan lorsqu’il disait que l’esprit humain est toujours partagé entre le réel, l’imaginaire et l’idéal. Et, le plus souvent, vous tournez le dos au réel pour vivre dans l’idéal et dans l’imaginaire. C’est en ce moment que votre juge intérieur vous aide à coller des étiquettes, à commenter faits et gestes de chacun y compris de vous-mêmes. Emettre des critiques et tout juger ont toujours fait partie des échanges ordinaires.
Ce mode de communication n’est bien sûr pas anodin, il masque le désir de prendre le dessus sur l’autre, voire de briller à ses dépens ! Car c’est bien pour se rassurer soi-même que l’on critique, étiquette, raille et distribue bons et mauvais points. Au cœur du jugement, l’ego, avide de reconnaissance et d’amour, est toujours là. « Qu’est-ce que je vaux ? Suis-je intrinsèquement aimable ? » Plus je juge autrui, plus je doute de ma valeur. Si l’on envisage le jugement comme notre part d’ombre, de souffrance, de fragilité́, il urge de rompre avec ce mode de communication et nous connecter à ce qui est vivant en nous. L’Auto-Coaching de Vie vous propose une technique simple et efficace pour vous déconnecter de votre juge intérieur : elle consiste à identifier chaque fois que le désir de critiquer ou de juger vous prend, votre vrai besoin en ce moment-là. Prendre autrement soin de votre besoin, est une manière de se sentir mieux et au top de soi-même. Agréable semaine à vous. Je suis bien disposé à vous aider en entretien personnel.


Comlan Bernard
Coach de Vie
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mardi 4 septembre 2018

APPRENONS L’ART DE S’ORIENTER SOLUTION







L’orientation solution est la démarche la plus utilisée en coaching. L’approche centrée sur les solutions prend appui sur l’hypothèse suivante : il n’est pas nécessaire, pour résoudre un problème, d’en saisir la cause. Ainsi recherche-t-on des solutions en faisant l’économie de l’analyse du problème. La plupart des scientifiques ont du mal à accepter ce raisonnement, et pourtant, il a fait ses preuves. Il s’est en particulier montré efficace en conduite du changement et dans la gestion de tout projet qui nécessite d’orchestrer les énergies vers un objectif et des solutions.
« Les clients ont des ressources et des points forts pour résoudre les problèmes. Souvent les clients, submergés par les difficultés de leur vie, perdent de vue leurs capacités à résoudre les problèmes. Ils peuvent simplement avoir besoin qu'on leur remette en mémoire des outils qu'ils possèdent déjà pour développer des solutions durables et satisfaisantes… dans d’autres cas, on peut les aider à accroître ou à aiguiser certaines de leurs capacités afin de mettre de l’ordre dans leur situation » (William O’Hanlon, 2000, L'orientation vers les solutions. Satas.)
Inspirée des travaux sur la communication de Bateson, de l’approche psychothérapeutique de Milton Erickson, l’approche de la thérapie orientée solutions est une approche inductive qui s’oriente vers ce qui est utile est générateur de solutions. En d’autres termes, alors que traditionnellement, une démarche de changement se penche sur les problèmes à résoudre, cette approche se centre sur les solutions à mettre en place : plutôt que « Pourquoi est-ce que ça va mal ? », le questionnement va être : « comment faire pour aller mieux ? »
L’approche est créée dans les années 1980 par Steve de Shazer (1940-­2005). Avec son épouse, Insoo Kim, le thérapeute américain s’intéresse à la thérapie brève dite de « Palo Alto » de John Weakland, Paul Watzlawick et Richard Fisch.
Cette approche se démarque de celle de Palo Alto en orientant l’entretien sur les solutions et non plus sur la résolution de problèmes.
Je vous propose de pratiquer l’un des éléments de la thérapie Orientée Solution, pour vivre l’orientation solution au quotidien. Il s’agit de la « question miracle » de De Shazer. Voici textuellement la question miracle de De Shazer : « Maintenant je voudrais vous poser une question bizarre. Imaginez que pendant que vous dormez la nuit prochaine et que toute la maison est calme, un miracle se produit. Le miracle consiste en ce que le problème qui vous a amené entretien est résolu. Cependant, comme vous êtes endormi, vous ne savez pas que le miracle est arrivé. Alors, quand vous vous réveillez demain matin, qu’est-ce qui sera différent qui vous dira qu’un miracle a eu lieu et que le problème qui vous a amené ici est résolu ? ». La réponse à cette question ouvre le champ des possibilités et amène votre cerveau à décrire le processus du changement désiré. 

Voici un cas pratique d'orientation solution. C’est l’exemple de Marthe que j’ai reçu en coaching qui dit qu’elle va abandonner les classes parce qu’elle « n’a pas de moyens » ; « elle n’a pas de soutien ». Je suis parti de ce qu’elle a « actuellement » pour l’aider. Elle a un citronnier (arbre à citrons) dans sa maison. Je lui ai suggéré de fabriquer du jus de citrons aromatisé qu’elle va vendre pour se faire une source de revenu. Cette proposition lui a donné une autre lumière, une autre manière de résoudre son problème de manque de soutien. Au lieu d’attendre une aide qui risque de ne jamais venir, elle utilise ce qui est déjà à sa portée pour résoudre sa situation problème. En moins de trois mois, elle a économisé et s’est procurée un réfrigérateur d'ocasion pour mieux servir ses clients qui s’agrandissent de plus en plus. Autrement dire, cette élève a entrepris presque à partir de rien (le sachet de sucre aromatisé était à 500f CFA). Cette entreprise lui permet désormais d’être indépendante financièrement et de financer ses études. Ma démarche dans ce cas, a consisté à feindre d’ignorer le problème qu’elle m’a posé. J’ai amené son attention sur une solution possible. Et à force d’investir dans cette possibilité de solution, le problème a disparu parce qu’il n’a plus raison d’exister.

S’orienter solution consiste à voir au-delà des problèmes une opportunité. Un problème ouvre toujours une porte d’opportunité. L’état d’esprit « orienter solution » permet de chercher et de dénicher cette opportunité cachée mais très proche de nous. Orientez-vous solution et avancez à grands pas vers le succès.

Comlan Bernard
Coach de Vie/ Psychologue



dimanche 1 juillet 2018

DÉPROGRAMMONS LES SYMPTÔMES ET LES MALADIES PAR LA PROGRAMMATION MENTALE





Ah oui ! Chers amis de l’Auto Coaching de Vie, nous traitons dans ce numéro de la déprogrammation des maladies et de leurs symptômes. Chaque maladie est un programme installé dans notre esprit par les figures d’autorité de notre vie, notre éducation, nos expériences et nos croyances diverses.
On entend souvent les gens disent : « c’est MA maladie. J’ai hérité de mon grand-père. Tout le monde a l’hypertension  dans notre famille. C’est pourquoi, j’ai l’hypertension depuis mon jeune âge… » C’est par ces types de propos que nous installons les maladies et leurs symptômes dans notre corps. Déprogrammons-les maintenant par la programmation. L’Auto Coaching de Vie nous propose trois méthodes de programmations :
ü  La programmation proclamatrice ; répétez en boucle tant que vous ressentez le besoin : « je déprogramme toutes maladies et leurs symptômes de mon âme et de mon corps. Je suis entièrement guéri. L’ordre divin s’établit dans mon âme et dans mon corps maintenant et toujours ».
ü  La programmation auditive ; enregistrez les phrases de votre programmation et écoutez à la maison, dans votre véhicule, au bureau, partout et en tout temps.
ü  La programmation écrite ; écrivez les phrases de votre programmation plusieurs fois dans la journée.
La programmation est une autosuggestion puissante qui permet de réparer la perception que nous avons de nous et de Dieu à notre cerveau. Deux modèles scientifiques sous-tendent cette pratique : le modèle de motricité neuronale qui stipule que la répétition fréquente des mots, créé des connections neuronales. Et le modèle de l'imagerie mentale. Ce dernier soutient que la visualisation d'images affecte le cerveau qui commande à son tour les organes du corps. Plusieurs psychologues renommés ont également étudié l’autosuggestion, et notamment, le Docteur Herbert Parkyn, Président de la Chicago School of Psychology. Le Docteur Parkyn a aidé des milliers de personnes à soulager leur maladie, retrouver la santé, et influencer positivement leur vie. Il explique dans son ouvrage majeur (''Se servir de l’autosuggestion pour atteindre santé, bonheur, et succès'', 2012, éditions Newlife), comment fonctionne l’autosuggestion, comment l’utiliser pour améliorer sa santé physique, mentale, soulager les dérangements et soucis, améliorer son caractère, changer ses habitudes, fortifier sa concentration, son magnétisme, atteindre le succès.
Jouissez d’une santé parfaite pour votre bien-être durable et pour la gloire de Dieu. L’Auto Coaching de Vie pour vous connecter à votre COACH INTÉRIEUR INDÉFECTIBLE.

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COMLAN Bernard
Coach de Vie/ Psychologue
(00229) 96476681/(00228) 93955633

dimanche 17 juin 2018

SOYEZ ACTEUR DE VOTRE CHEMIN DE VIE



Vous voulez progresser, optimaliser votre niveau de vie et exploiter vos talents au maximum ? L’Auto-Coaching de Vie (ACV) est une méthode simple qui vous permet de maîtriser progressivement votre mental et donc votre vie.
Dans son premier numéro, ACV nous offre gracieusement le secret pour relever les challenges de notre chemin de vie. Comprenons par chemin de vie, le parcourt que chacun doit suivre pour réaliser sa pleine potentialité. Donc le chemin de vie n’est pas défini ici comme pourraient l’insinuer certaines philosophies que nous respectons. Pour nous, le chemin de vie est le chemin de vérité avec soi-même. Ma grand-mère dit souvent qu’on ne cache pas sa nudité à son baignoire. L’ACV nous invite à parcourir intérieurement et de façon itérative notre chemin de vie ou le chemin de la vérité avec nous-même, en faisant escale dans trois châteaux : le château du silence, le château de la connaissance et le château de l’audace d’agir. 
Le château du silence est le moment de notre vie où il est nécessaire de se poser pour redéfinir notre direction, nos priorités, nos valeurs et nos convictions. Celui de la connaissance est l’occasion de prendre conscience que nous avons beaucoup à apprendre de la vie et de notre vie. C’est aussi le moment de faire le bilan de notre vie et de faire des projets par rapport à nos valeurs et nos priorités. Le château de la volonté et de l’audace est la période où nous prenons non seulement la décision de mettre en pratique les résolutions des châteaux précédents, mais aussi le moment où nous décidons d’être nous-même. Savoir dire non (ou oui) quand il faut le dire, savoir se débarrasser de la culpabilité et du sentiment de faire de la peine aux autres, … sont les signes distinctifs de ceux qui sont passés par le château de la volonté et de l’audace.
De façon pratique, ACV conseille de prendre au moins une heure par semaine pour parcourir son chemin vie. Allez dans un lieu calme (une maison de retraite à votre convenance) et prenez vos dispositions pour ne pas être dérangé.
Excellente semaine à chacun et à tous !

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COMLAN Bernard
Coach de Vie/ Psychologue
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mercredi 9 mai 2018

LA VÉRITÉ AVEC SOI-MÊME EST LE CHEMIN D’OR DU DÉVELOPPEMENT PERSONNEL.




Vous pouvez mentir aux autres autant que vous voulez. Mais avec vous-même, soyez vrai si vous vous engagez sur le chemin de votre développement personnel. C’est le troisième  et dernier principe que j’ai tiré de mon expérience de la pratique de la pensée positive.  
Être vrai avec soi nécessite d’abord d’être soi, mentionne Moussa Nabati, psychanalyste et psychothérapeute, dans son livre, intitulé Bonheur d’être soi (LGF, “Le Livre de poche”, 2008). Or, « être soi suppose que l’on ait la capacité de désirer, de penser, de parler en son nom propre, cela s’appelle être autonome. » Ce qui signifie savoir (se) dire non, être « décollé » des attentes et projections parentales, et ne pas être soumis aux normes collectives, sociales et culturelles. Cette autonomie psychique s’acquiert tout au long de l’enfance et de l’adolescence. Cela implique de grandir dans un climat d’amour et de loi, où les parents aiment et respectent l’enfant dans sa singularité, tout en lui fixant des limites. Cette double condition permet à l’enfant de « s’individuer » en sécurité : il peut faire progressivement connaissance avec lui-même, donc avec son désir, sans se censurer, se sentir coupable ou se mettre en danger. Au quotidien, le laisser choisir ses vêtements, respecter ses goûts et dégoûts alimentaires, solliciter son avis, ne pas moquer ses initiatives, être attentif à ses émotions et à ses besoins sont autant de moyens de le reconnaître comme sujet.
C’est ainsi que, plus tard, « il ne dépendra pas du regard et du désir des autres, explique Françoise Millet- Bartoli, psychiatre et psychothérapeute, auteure de La Crise du milieu de la vie (Odile Jacob, “Poches”, 2006). « Il fera des choix qu’il pensera être justes pour lui, prendra position sans chercher la validation d’autrui et ne fuira pas les conflits ».
Selon Moussa Nabati (2008), il existe trois obstacles majeurs à la capacité d’être vrai avec soi-même, qui prennent racine dans l’enfance : les maltraitances physiques et psychiques, les épreuves touchant l’un des parents (divorce, maladie grave, décès) et « mal gérées » par l’autre, et, enfin, tout ce qui fait de l’enfant le prisonnier d’un amour parental « intéressé » (fusionnel, hyperanxieux ou axé sur la performance…). 
Quiconque désire arpenter le chemin de sa croissance personnelle, de son développement personnel, doit impérativement apprendre à répondre à son besoin de retrouver son “vrai moi”, de se dégager du regard des autres pour vivre vraiment sa vie. Oui chers amis, le candidat au développement personnel doit constamment se rencontrer lui-même. C’est à ce prix qu’il découvrira ses réelles motivations, ses vrais objectifs qui le conduiront à une réussite sûre et durable. Bien de choses chez vous !  😊


COMLAN K. Bernard
Coach de Vie/Psychologue
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mardi 1 mai 2018

« IL Y A TROIS CLASSES DE TRAVAILLEURS… »






Depuis mon dernier poste, plusieurs personnes m’ont écrit et voudraient savoir comment la recherche effrénée de quelque chose peut créer de frustration dans sa réalisation ? (Voir les postes sur https://coachdeviecomlan.blogspot.com/2018/04/contraste-mental-strategie.html). Ce jour 1er mai, fête du travail m’a fait rappeler les études de Richard INGALESE (Le pouvoir de l’esprit, 1980 : 117-124) sur la loi d’opulence qui illustre fort bien mes propos. Il y a trois classes de travailleurs : les travailleurs manuels, les travailleurs à la fois manuels et intellectuels, et las travailleurs intellectuels purs.
Les premiers constituent la masse de l’humanité, les seconds reconnaissent que le mental a un pouvoir extraordinaire : ils l’utilisent, mais l’appliquent au travail matériel.
La troisième classe comprend tous ceux qui sont uniquement des travailleurs mentaux ; ils ont appris à « programmer » les vibrations positives de l’objet de leur rêve dans la détente et dans la joie, en toute confiance parfaite au pouvoir divin qui meut quotidiennement leur vie. Ils reçoivent tout ce qu’ils demandent sans une poursuite obsessionnelle de l’objet de leur rêve. Ils sont les usagers conscients de ce que notre auteur nomme la loi de l’opulence.
Chaque individu se place dans l’une de ces trois catégories selon son degré de développement personnel ou encore son degré de maturité. Dans la première catégorie, la loi d’opulence ne se manifeste jamais. Ceux qui travaillent uniquement avec force de leurs mains et individuellement ne peuvent jamais acquérir l’opulence. Ils gagnent leur vie, quelque peu plus, et c’est tout. La loi commence à se manifester dans la seconde catégorie et, par des graduations lentes, se manifeste pleinement dans la troisième. Chaque individu dans le cours de sa vie, passe nécessairement dans ces trois classes.
Selon moi, cette loi d’opulence est applicable dans chaque domaine de notre vie. Quel que soit notre objectif, si nous mettons tout en œuvre comme si tout dépendait de nos efforts physiques, sans le concourt de notre mental, il est fort probable que sa réalisation nous soit désagréable. Je vous encourage donc à décréter la réalisation heureuse de votre objectif et à poser des actions qui vous sont inspirées en conséquence. Bonne fête du travail à chacun et à tous.
PS : J’aborderai dans mon prochain poste, le troisième principe de la pensée positive qu’est « la vérité avec soi-même est le chemin d’or du développement personnel ».



COMLAN Bernard
Coach de Vie/Psychologue
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mardi 17 avril 2018

CONTRASTE MENTAL : STRATÉGIE METACOGNITIVE POUR RÉALISER SES RÊVES



Je disais dans mon poste de la semaine dernière que j’ai tiré trois principes de mon échec au baccalauréat 2003 : 
1. Penser positif mais agir aussi en conséquence
2. Visualiser et appliquer une stratégie métacognitive pour se motiver à l’action qui amène au résultat désiré
3. Être vrai avec soi-même
Le premier principe étant on ne peut plus claire, j’aborde le deuxième dans ce poste. Mes souffrances émotionnelles et psychologiques engendrées par mon échec (Voir poste précédent), m’ont mis en route dans la quête de comprendre davantage la pensée positive et son application. C’est dans ce sens que j’ai découvert une psychologue américaine, Gabriele Oettingen (Rethinking Positive Thinking, 2014) chercheuse et professeure de psychologie sociale à l'Université de New York et à l'Université de Hambourg. Durant plus de 20 ans, elle a étudié la pensée positive et réalisé des études sur des milliers de sujets pour mesurer l’efficacité de la technique de visualisation créatrice à faire changer les choses. Elle semble être la première à avoir effectué des recherches scientifiques pour vérifier l’efficacité de la pensée positive. Bref, retenons qu’elle propose d’ajouter une stratégie métacognitive (le contraste mental) à la visualisation créatrice telle qu’elle est enseignée dans les milieux de développement personnel. Oettingen met au point la technique WOOP ((Wish, Outcome, Obstacle, Plan) pour l’atteinte des objectifs personnels. L’approche Woop est connu sous le nom “Mental Contrasting with Implementation Intentions” (en français : le contraste mental et la mise en place des intentions). Le contraste mental est le fait d’imaginer les actions à poser pour vaincre les obstacles possibles à la réalisation de ce que nous avons visualisé. Ainsi, le cerveau même mobilise les ressources internes personnelles à mettre en œuvre pour réussir. En résumé, visualiser positivement ce que nous désirons et définir des actions à poser concrètement pour mettre en marche l’énergie de la réussite. Il n’est pas nécessaire de tout planifier étape par étape. Mais, il s’agit juste de poser une ou plusieurs actions conscientes allant dans le sens de la réalisation de son rêve afin de permettre au cerveau « l’implémentation » du programme psychique de la réalisation de l’objectif. J’insiste beaucoup sur ce point. Si nous travaillons dur et avec acharnement pour réaliser un objectif, il est bien possible de produire l’effet contraire. La poursuite obsessionnelle d’un objectif crée de la résistance au niveau du subconscient. Je vous reviens dans mon prochain poste avec un exemple personnel. Agréable semaine à vous 😊 Je suis disponible à répondre à vos préoccupations personnelles.

Vous pouvez télécharger ici des ebooks, des audios, des formations complètes pour votre bien-être.

COMLAN K. Bernard
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dimanche 8 avril 2018

PENSÉE POSITIVE N’EXEMPTE PAS DU TRAVAIL PERSONNEL ET CONTINU.




Entre 2000-2004, j’étais élève au second cycle au CEG Godomey (Cotonou). C’est à cette période que je découvris la pensée positive et le développement personnel. Enthousiaste et subjugué par tous les livres que je rencontrais, je croyais posséder le monde… J’ai eu la chance de lire de grands auteurs formidables tels que : Richard INGALESE (Le pouvoir de l’esprit), Joseph MURPHY (La magie de la foi, Le miracle de votre esprit, L’impossible est possible, Ces vérités vont changer votre vie, La puissance de votre subconscient), Paul-C. JAGOT (Méthode pratique d’autosuggestion, Le pouvoir de la volonté), Karl Otto SCHMIDT (Le hasard n’existe pas,  Le succès est à vos ordres), Jean PLIYA (La conquête du Bonheur), Charles HAANEL (Le système clé maîtresse), Grace GASSETTE et Georges BARBARIN (La Clé ), …
Je suis devenu, du coup « apôtre de la pensée positive ». Et, en classe de Terminale, j’affirmais partout et en tout temps, « l’examen est une formalité pour moi. Je suis déjà admis ». Mais le travail personnel qui devrait suivre mes programmations manquait 😏. J’étais bien conscient de mes faibles compétences en Mathématique et Physique-Chimie. Cependant, je niais la réalité des notes qui témoignaient de mes manques de compétences en ces matières. Résultat : J’ESSUE UN ECHEC COSTAUD AU BACCALAUREAT 2003 😞😤😡. Cet échec m’a énormément affecté… Au point où je n’ai plus le courage de regarder mes camarades en face. J’étais mort de honte et de confusion. J’ai fuis la maison et le quartier pour me réfugier quelque part dans mon village où je mangeais difficilement. Est-ce que la pensée positive ne marche pas ? ou c’est moi qui ai mal appliquer les outils de la pensée positive ? Ces questions et les questions du genre se bousculaient dans ma tête… Cette expérience m’a enseigné trois principes en ce qui concerne la pensée positive et le développement personnel :
1. La programmation mentale ne dispense pas du travail personnel et continu.
2. Le rêve (imagerie mentale ou visualisation créatrice) associé au contraste mental (stratégie méta-cognitive) augmente votre motivation à l’action et votre réussite.
3. La vérité avec soi-même est le chemin d’or du développement personnel.
Ce sont ces principes qui me guident actuellement et je voudrais bien partager avec vous. S’ils résonnent en vous, appliquez-les dans votre vécu et faites-moi si possible le retour. Votre témoignage renforcera davantage mes convictions. Je reviendrai sur chaque principe dans mes prochains postes. Je vous souhaite du bonheur.☺




COMLAN K. Bernard
Coach de Vie/Psychologue
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samedi 31 mars 2018

QUE DEVONS-NOUS FAIRE DONC POUR PROSPÉRER ?




Je discutais avec un de mes collaborateurs, quand il me posa cette question : « Coach, que devons-nous faire donc pour être heureux ? ». Sur le coup, j’ai répondu: « à chacun de répondre à cette question ». Mais en y réfléchissant seul, il m’est venu à l’esprit un de mes textes que j’ai écrit et posté dans un forum whatsapp à l’occasion de mon anniversaire pour répondre aux différentes marques d’affections  reçues. J’aimerais bien partager ce message avec vous. Car, je le trouve profond de sens d’une part, et d’autre part, j’estime qu’il répond bien à cette question. En tous cas, c’est à vous de juger. 
Que faut-il donc pour être heureux ? Il faut « chercher » et vivre sa mission de vie, sa vocation personnelle.😊
En effet, nous avons chacun(e) une mission de vie. Et cette mission de vie peut se réaliser sous diverses formes. Par exemple, si ta mission de vie est éducatrice, tu peux l’accomplir en étant une bonne mère de famille. Ou bien tu peux la réaliser en tant que gouvernante ou femme de ménage dans les maisons. Ou encore ta mission peut se déployer dans les métiers d’enseignant ou de professeur dans les lycées ou dans les universités.
Personnellement, j’ai compris que la mission de vie ou la vocation personnelle a cinq caractéristiques fondamentales. 
La première, la préexistence de la mission de vie. Notre mission préexiste à notre venue sur terre. Nous devons la découvrir. En nous engageant sans obsession dans la quête de sa mission de vie, nous nous sentirons heureux.
La deuxième caractéristique est l’aspect personnel de toute mission de vie. Une mission de vie est personnelle ; on est seul à découvrir sa mission de vie. Personne ne peut la définir à notre place. C’est cela même que Carl Gustav Jung traduisait dans ses écrits sur la synchronicité en ces termes : « la seule personne habileté à interpréter les signes, est celle-là même qui la reçoit. Personne d’autre ne peut le faire à sa place ».
La troisième, la mission de vie est inévitable, engageante et permanente. Dans ma vie, j’ai identifié trois grandes périodes. Une période dans laquelle je vis un moment d’insouciance et d’innocence. Une période où j’ai commencé par poser de questions sur ma vie. Qui suis-je ? Où vais-je ? Pourquoi suis-je ici ?... Et, une période où j’entre dans ma mission de vie d’une manière ou d’une autre. Dans mes expériences de coaching, je découvre que mes clients vivent également des expériences semblables. Tôt ou tard, la question de notre mission de vie, vient toujours nous ramener à l’essentiel. Pour ma part, ma mission est d’amener les gens au bien-être. 
Quatrième caractéristique ; la mission de vie est passionnante. J’éprouve de la passion à accompagner des personnes en souffrance à leur bien-être. « La vocation, c’est d’avoir pour métier sa passion » (Stendhal).
La cinquième, la mission de vie est toujours tournée vers les autres. Nous sommes un être de relation et nous nous réalisons dans le service que nous rendons aux autres.
Voilà chers amis, découvrez et vivez votre mission de vie et vous allez vivre à coup sûr le bonheur que vous désirez 😊.



COMLAN K. Bernard
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dimanche 18 mars 2018

COMMENT DEVENIR QUI NOUS SOMMES VRAIMENT ?




Tant de choses nous empêchent d’être nous-même. A savoir la peur de révéler non seulement notre puissance mais aussi la peur de paraître faible. Un de nos parents, aisé « fait souvent le pauvre ». Quand j’ai commencé par étudier la psychologie positive, je me rends compte qu’il a tout pour être heureux mais il ne se donne pas la permission d’accéder vraiment au bonheur. Ses enfants ont tous réussi. Lui-même gagne au-delà de 1.500.000 f cfa le mois… Mais, mon parent « fait semblant d’être pauvre » de peur d’attirer la jalousie des autres sur lui. Il conduit un vieux véhicule des années 1990. En y réfléchissant, je remarque que parfois, moi-même je fais pareille. J’ai plus d’engouement à expliquer aux autres, comment je souffre dans la vie. C’est comme si j’ai une certaine satisfaction à dire aux voisins combien de fois ma « situation est difficile ». Mais avec la psychologie positive, je commence par sentir un inconfort à « paraître pauvre » devant les autres. Nous croyons que c’est en étant victime que nos proches vont nous estimer. Faux. Qui sommes-nous vraiment ? Pourquoi tant de gens se sentent confus au sujet de qui ils sont vraiment et comment le problème de l’identité personnelle est devenu si difficile ?
Bien chers amis, devenir qui nous sommes, est la tâche la plus gratifiante que nous pouvons accomplir chaque instant de notre vie. Je nous propose donc trois voies pour devenir soi : La première voie est celle de se libérer de ses aliénations, la seconde est de prendre conscience que nous sommes unique et la troisième est de faire confiance à notre intuition.
Du Latin « alienus » (signifie l’étranger), l’aliénation renvoie aux mécanismes inconscients que nous mettons en place et qui sont caractérisés par une vision altérée de l'environnement, l’incohérence avec notre fort intérieur. Dans « Le mythe individuel du névrosé », Lacan (1979) développe cette idée de l’aliénation concernant la duplication. L’auteur y souligne que le sujet se duplique, se fait autre, et ce afin de fuir l’objet de son désir. Il « s’aliène à lui-même » en créant un personnage substitutif qui est celui qui sera représenté comme ayant accès à l’objet. Ici, il s’agit du même processus mais l’individu cherche soit à cacher ses faiblesses soit à montrer ses puissances vis-à-vis des autres. Comment faire pour se libérer de ses aliénations ? D’abord, il faut en prendre conscience. En suite et enfin, programmez mentalement cette phrase ou une phrase semblable qui résonne en vous : « Je renonce à la peur d’être moi-même ». Répétez comme mantras et progressivement votre subconscient prendra le relais.
Chaque homme est unique sur cette terre. Ce n’est pas parce que un tel a eu malheur ou bonheur dans une expérience que forcement, tout quidam se retrouvant dans la même expérience aura la même chose. Nous sommes tous différents et nous ferons notre propre chemin. « Le fait que l’homme soit capable d’action signifie que, de sa part on peut s’attendre à l’inattendu. Et cela à son tour n’est possible que parce que chaque homme est unique, de sorte qu’à chaque naissance quelque chose d’uniquement neuf arrive au monde » (Hannah Arendt).
L’intuition est la voix royale par laquelle nous avons la connaissance. C’est la vision de Dieu. Carl Rogers (1902-1987) l’appelle le « lieu d’évaluation interne ». En 1928, Rogers accepte au début de sa carrière de psychologue clinicien, un emploi (en tant que psychologue au département d’études de l’enfant) mal payé, pour un travail dans un domaine sans éclat et loin de la vie universitaire. Mais il est très satisfait de sa décision qu’il a prise de manière très intuitive. Finalement, c’est dans cette expérience qu’il a assoit les bases de son approche centrée sur la personne. Bref, l’intuition pour notre mentor, est cette faculté qui nous fait gagner du temps, nous rapproche de nos véritables aspirations, nous connecte à nos vraies ressources intérieures. Une des manières de faire confiance à notre intuition est l’action. Agir seulement et arrêter de mettre tout en projet. Agréable semaine à vous.😊


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COMLAN K. Bernard
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