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lundi 18 février 2019

SAINT-VALENTIN : FETE DE LA SEXUALITE ET DE LA VIE AFFECTIVE





Oui ! bien chers amis, la Saint-Valentin devrait être baptisée « la fête de la sexualité et de la vie affective ». C’est l’intuition que j’ai eu quand j’ai été convié à donner une conférence dans le cadre de la saint-valentin ce 14 février 2019. C’est vrai que les avis sont partagés quand je fais un petit sondage par rapport à la vision des gens sur ladite fête. Certains m’ont dit que c'est une fête purement commerciale tandis que d'autres ont plutôt à cœur cette fête de l'amour. Quoi qu'il en soit, la Saint-Valentin ne laisse personne indifférent que vous soyez en couple ou non. J’ai souvent l’habitude de suggérer d’ailleurs à mes client(e)s qui sont en couple de ne pas l’oublier totalement. Parce que presque plus d’un mois, les boutiques sont remplies au rouge et ornées de cœurs. Il serait quand même bienséant de dire une « Joyeuse Saint-Valentin mon amour ! » à sa conjoint(e) bien-aimé(e) plutôt que de laisser ce moment totalement inaperçu.
Mais, pour les jeunes et adolescents qui ont besoin de vraies informations utiles pour une éducation complète à la sexualité, chaque parent, chaque éducateur doivent saisir l’occasion de la saint-valentin pour rappeler et insister sur certains aspects de la vie affective et relationnelle. C’est pourquoi ce numéro de l’Education Par le Cœur, propose des éléments qui pourront être abordé par les éducateurs afin d’aider les jeunes à mieux se développer sur tous les plans de leur personnalité.

1. La diversité des sources d’éducation aujourd’hui
A l’ère de nos grands-parents, il existait pratiquement une seule source d’éducation. Celle de l’autorité des parents et les valeurs de la communauté. Quand le parent dit ; c’est la vérité et cela est confirmé par la conformité à ce que la communauté à laquelle l’enfant appartient « dit ». Quand, par exemple, le parent dit on ne balaie pas la nuit, rien ne viendra contredit cette interdiction. L’enfant ne verra pas « un autre parent » dans « Novelas », par exemple qui lui démontrera le contraire. Ni une vidéo sur WhatsApp qui dira le contraire. En d’autres termes, à l’époque de nos grands-parents, il n’y a pas de télévisons ou internet pour confronter l’enseignement des parents. L’éducation en ce moment, était essentiellement collective, fonctionnelle, pragmatique, orale, continue, mystique (initiatique), homogène, polyvalente et intégrationniste. L’éducation traditionnelle dispose de diverses méthodes éducatives telles que les contes, les devinettes, les jeux, les rites d’initiation…
Aujourd’hui, nous sommes à l’ère de l’information. L’information est disponible sous toutes ses formes. Nous sommes submergés d’informations. Les enfants, les jeunes et adolescents sont rassasiés d’information. La conséquence est que les méthodes éducatives d’alors ne sont plus admises à notre époque. Plus d’initiation à la vie aux grandes étapes du développement de l’enfant (première enfance, début de socialisation, l’entrée dans la vie adulte). Les anciennes méthodes de mentorat et de tutorat ont changé de formes. Le rythme de la vie a changé à tous les niveaux. L’ancien n’est plus considéré comme le « sachant » en raison de la variété de ses expériences. Nous vivons une époque différente. C’est peut-être ce constat trivial qu’à fait la professeure Martine Abdallah-Pretceille (1997 : 123) de l’Université Paris III, en disant que « les sociétés (actuelles) sont structurellement hétérogènes, elles sont par ailleurs soumises à la rapidité des mutations, à la diversité des références et, parfois même, à leurs contradictions. Socialisation, enculturation, scolarisation, éducation se déclinent désormais au pluriel (« Pour une éducation à l’altérité » In Revue des sciences de l’éducation, Vol. XXIII, n°1). Elle insiste dans le même document que l’étrangéité d’autrui fait désormais partie du quotidien, soit directement par contact, soit indirectement par les médias. Les enjeux futurs de l’éducation, formelle et informelle, sont donc à définir par rapport à cette complexification et à cette diversification croissante du tissu social et de l’expérience.
Ainsi, nous pouvons noter au moins trois sources d’information qui influencent l’éducation que nous, parents donnons à nos enfants de nos jours :
* l’influence des pairs ; les camarades d’école ou de lycée interfèrent avec les informations que nous transmettons à nos enfants. Prenons cet exemple banal. Ma voisine me dit qu’il a interdit à son enfant de ne plus manger debout. « Un enfant bien éduqué, s’assoit bien à table pour manger ». Son garçon (5 ans), répète la même phrase à son meilleur ami Geordy à l’école. Geordy lui réplique que ce sont les paresseux qui prennent le temps de s’assoir pour manger. Les travailleurs n’ont pas le temps de s’assoir pour manger. Car, il faut manger vite pour avoir suffisamment du temps pour se vaquer à autre chose. C’est ce qu’il a entendu dans son dessin animé préféré. L’enfant de ma voisine devient confus par cette nouvelle de son meilleur ami. C’est en ce moment qu’il commence par douter de tout ce que sa maman lui dit de la vie.
* l’influence de l’école ; le contenu de l’enseignement reçu à l’école constitue aujourd’hui la source principale de l’éducation. A cela, nous pouvons ajouter aussi la conviction personnelle des enseignants qui peut parfois être contraire à l’éducation que les parents donnent à la maison.  
* l’influence de la télévision et de l’internet ; les enfants ont l’habileté des médias. L'internet, par l'intermédiaire du mail, des réseaux sociaux, des listes de diffusions et du web, permet de diffuser une masse phénoménale d'informations, instantanément et partout dans le monde. Il se pose dans ce sens le problème de la validité de ces informations. Comment vérifier les sources, ne pas être victime d'une rumeur contraire à l’éducation transmise à l’enfant ? Difficile dans la mesure où la désinformation et la rumeur, au-delà du simple canular, font maintenant partie intégrante de la guerre économique. Avec le net, la rumeur, vieille comme le monde, trouve un nouveau support très puissant. Les jeunes et adolescents sont exposés à tous ces dangers qui détruit l’élan éducatif de base des parents.
Au regard de tout ce qui précède, il urge d’initier une autre manière d’éduquer. Une éducation essentiellement basée sur les valeurs et sur la responsabilité. Car « L’objectif de l’éducation est la connaissance des valeurs et non des faits. » (William Ralph Inge).

2.  Une éducation aux valeurs
La notion de valeur renvoie à tout ce qui est conforme à la nature humaine, à l’être au monde, à l’être avec les autres et à la soif de l’absolu. Or, la sexualité est définie comme l’ensemble des comportements relatifs à l’instinct sexuel et à sa satisfaction (Le Petit Robert). Un rapprochement entre les deux notions, m’amène à dire qu’une sexualité humanisée est celle qui met en exergue des « comportements-valeurs » dans la relation avec soi-même, avec les autres, avec le monde et avec le divin en soi. Une éducation aux valeurs permet donc de développer des comportements-valeurs chez l’être jeune. La saint-valentin est l’occasion idéale de rappeler les valeurs du respect de la vie, les valeurs de l’entretien et de la préservation du monde (cosmos) dans lequel nous vivons, celles de l’engagement pour le bien de tous et celles de la soif de l’absolu.
L’éducation aux valeurs est une notion très étendue et peu déterminé qui ne concerne pas seulement les enseignants et les parents. Elle touche aussi le gouvernement et la société en général. Cependant, on ne lui donne pas l’attention qu’elle mérite dans notre pays le Bénin. En fait, on la met souvent de côté pour mieux favoriser la mémorisation de connaissances ou l’apprentissage de matières.
L’éducation aux valeurs est nécessaire non seulement pour les jeunes, mais aussi pour nous tous. Elle nous offre la possibilité de réapprendre ce que nous n’avons pas appris de la meilleure façon. Il est essentiel d’instaurer qu’une journée qui parle et transmet des valeurs. Et il est indispensable qu’elle soit incluse dans n’importe quelle autre fête à envergue populaire telle que la saint-valentin. Ce type d’éducation devrait être présent dans tous les foyers et dans la société en général.
L’éducation aux valeurs aidera les parents et les éducateurs à :
- développer chez les jeunes, un esprit critique à propos des habitudes de consommation des produits des réseaux sociaux et de l’internet.
- souligner l’égalité des chances, indépendamment de la classe sociale, de la culture, du sexe, de la nationalité ou de la religion.
- enseigner des normes pour traiter l’environnement avec précaution, en évitant de l’endommager et en sachant apprécier sa valeur.
- transmettre une tolérance par rapport à la sexualité des autres.
Elle encourage une consommation responsable (de l’information) en dotant les gens d’outils qui permettent de faire des choix conscients.

 3. Une éducation à la responsabilité
Je vais emprunter une autre définition de la sexualité à l’Organisation Mondiale Santé pour pouvoir introduire la notion de responsabilité. Selon l’OMS, la sexualité « est l’intégration des aspects somatiques, émotionnels, intellectuels et sociaux de l’être humain sexué, de façon à parvenir à un enrichissement et un épanouissement de la personnalité, de la communication et de l’amour ». C’est une définition qui prend en compte l’intégralité de l’être humain. Les spécialistes en la matière parlent de l’unité bio-psycho-sociale de la personne. L’unité bio-psycho-sociale implique donc une configuration vers le sexuel qui favorise l’épanouissement de la personnalité. Cette définition souligne trois aspects de l’Homme : aspects biologiques, aspects psychologiques et aspects sociaux. Ces aspects font référence aux besoins fondamentaux de l’Homme. Ce sont les besoins physiologiques (dormir, boire, se nourrir, se vêtir, bouger…), les besoins psychologiques (autonomie, compétence et appartenance sociale) et les besoins relationnels.
L’éducation Par le Cœur promeut une éducation axée sur les besoins. C’est-à-dire apprendre à identifier et à prendre en charge ses besoins et ceux des autres de façon positive. Pour moi donc, une éducation à la responsabilité est celle qui prend en compte ses propres besoins et ceux des autres. Le jeune ou l’adolescent ne pose plus un acte seulement parce que papa ou maman lui ont dit d’agir ainsi, mais il agit parce que ce qu’il fait, répond à un besoin qui respecte la nature humaine, l’être au monde, l’être avec les autres et la soif de l’absolu.
Les besoins physiologiques sont des besoins de survie liés à la nature humaine comme respirer, se nourrir, dormir, se loger… Naturellement tout individu cherche à satisfaire les besoins physiologiques fondamentaux ; toutefois nous ne portons pas sur ces besoins la même appréciation. Cette différence d'appréciation peut engendrer une situation qui sera jugée non satisfaisante pour la personne et à son tour le besoin à satisfaire fera naître une motivation pour la personne. Les besoins de l’enfant, comme ceux de tout être humain, sont des besoins qui sont une réelle nécessité. Ils sont indispensables à la vie. Chez l’enfant, le néocortex, centre de la raison, n’est pas encore pleinement mature. Par conséquent, le non-respect des besoins de l’enfant se transforme très rapidement en comportement inapproprié voire en crise de colère. Le principe de l’Education Par le Cœur consiste à apprendre à être en contacte avec soi-même pour mieux se comprendre et comprendre mieux son interlocuteur. La mission des parents et des éducateurs dans ce cas est d’aider le jeune et l’adolescent à verbaliser dans un langage adéquat ses besoins dans le respect de soi et des autres. Oui ! je consens que c’est du travail, une nouvelle éducation pour certains adultes-éducateurs mais en fin de compte tout le monde y gagne et notre monde ira de mieux en mieux.
La théorie des besoins psychologiques fondamentaux a été développée par les psychologues Edward L. Deci et Richard M. Ryan, professeurs de psychologie à l’université de Rochester (USA). Les travaux de ces auteurs inspirent un nombre de recherche croissant depuis plus d’une dizaine d’années dans le champ éducatif, aussi bien dans le contexte familial qu’en milieu scolaire et universitaire. Elle s’inscrit dans le cadre de la théorie de l’autodétermination (self-determination theory), qui permet de mieux comprendre les différentes facettes de la motivation, ainsi que ses liens avec l’apprentissage et la réussite scolaire.
Deci & Ryan (2002) proposent une théorie du bien-être psychologique fondée sur le postulat que les êtres humains ont des besoins psychologiques fondamentaux. La satisfaction de ces derniers constitue le mécanisme essentiel qui détermine la santé psychologique et le fonctionnement optimal des individus, enfants ou adultes. Ils identifient trois besoins fondamentaux :
Le besoin de compétence, le besoin d’autonomie et le besoin d’appartenance sociale (relatedness). D’après les tenants de la théorie d’autodétermination (TAD), l’humain, d’une façon innée, tend à satisfaire trois besoins psychologiques fondamentaux, à savoir le besoin d’autonomie, le besoin de compétence et le besoin d’être en relation à autrui (Deci & Ryan, 2000, 2002, 2008).
L’autonomie réfère au sentiment d’être à l'origine ou à la source de ses actions, de sorte que le sujet soit en congruence avec ses actions et qu’il les assume entièrement (deCharms, 1968 ; Deci & Ryan, 1985).
La compétence réfère à un sentiment d’efficacité sur son environnement (Deci, 1975 ; White, 1959) ; ce qui stimule la curiosité, le goût d’explorer et de relever des défis. 
Le besoin d’être en relation avec autrui, implique la perception de l’affiliation et le sentiment d’être relié à des personnes qui sont importantes pour soi (Baumeister & Leary, 1995 ; Ryan, 1993). 
Dans la méthode E.S.P.E.R.E. de Jacques Salomé, il définit sept (7) besoins relationnels qui sont : le besoin de se dire, le besoin d'être entendu (dans le même registre), le besoin d'être reconnu, le besoin d'intimité, le besoin d'être valorisé, le besoin d'influencer son environnement, de créer et le besoin de rêver. La prise en charge de ces besoins dispose à écouter et à mieux apprécier ce que notre interlocuteur nous propose comme nouvelle manière d’agir pour son bien et celui de tous. Voici une charte de vie relationnelle qui permet de nourrir la vie en nous et autour de nous. Je recommande aux éducateurs de vivre cette charte inspirée des travaux de Salomé et d’enseigner aux éduqués pour la paix en nous et dans notre monde :
— 1- Quelle que soit mon âge, quel que soit ma particularité par rapport aux autres enfants, j'ai besoin d'être reconnu comme une personne.
— 2- J'ai aussi besoin d'être valorisé, gratifié dans ce que je fais.
Oui, j'ai besoin que quelqu'un me renvoie de temps en temps une image positive, pour dépasser mes limites.
— 3- J'ai besoin d'être informé, consulté parfois, pour tout ce qui concerne ma croissance et les projets me concernant.
— 4- J'ai besoin d'un positionnement clair, constant et cohérent de la part des personnes en autorité, pour tout ce qui touche à mes devoirs (mes engagements envers ma famille, l'institution ou la société dans laquelle je vis).
— 5- J'ai besoin également d'un positionnement sans ambiguïté sur mes droits. Je ne veux pas être l'objet de la fluctuation des désirs et des peurs de chacun, au moindre malentendu, à la moindre divergence, à la moindre maladresse ou au moindre incident.
— 6- J'ai besoin que mon point de vue soit entendu, même s'il n'est pas toujours retenu, ou pris en compte.
— 7- J'ai besoin de rendre compte de mes efforts de perfection et d'avoir une écoute pour en évaluer les possibles.
— 8- J'ai besoin d'être passionné dans ma vie, d'avoir des buts, des projets et même de conserver la possibilité de rêver à des changements.
Si chacun de ces points peut être entendu et vécu dans mon foyer et dans mon lieu d’éducation, vous pouvez être assuré que je collabore au maximum.

 Pour conclure…

Je sais que le cadre d’un simple article sur la question de la sexualité et de la vie affective ne suffit pas pour décortiquer tous les aspects d’une éducation complète à la sexualité. Néanmoins je reste convaincu que plusieurs éléments évoqués dans ce poste peuvent servir de pistes de recherches approfondies. La littérature scientifique au sujet de la sexualité et de la vie affective est abondante et il faut plusieurs mois voire plusieurs années de travaux pour arriver à une synthèse. Pour ma part, l’Education Par le Cœur est un outil utile pour mettre en œuvre des comportements permettant de retrouver un équilibre émotionnel et limiter les émotions et comportements déviants. Ses principes compris et utilisés régulièrement, facilitent le développement de l'estime de soi dans sa capacité à interagir avec l'autre et un état d'esprit positif.


COMLAN Bernard
Psychologue et Coach de Vie
Consultant en Psychologie Positive
(00229) 95 28 99 85/(00228) 93 95 56 33



dimanche 27 janvier 2019

LE BONHEUR EST SOUVENT A COTE DE NOUS








Le bonheur est souvent près de nous. Un de mes clients se plaignait du fait que sa grande sœur qui vit en Allemagne, ne lui porte pas suffisamment d’aide pour qu’il soit heureux. Il souhaite qu’elle le fasse voyager sur l’Europe. Car selon lui, il gagnera facilement sa vie une fois en Europe.  Mais sa grande sœur n’a pas fait comme il veut. Elle a préféré construire une maison avec des boutiques à louer qui lui sont confiées pour la gestion. Actuellement, mon client gère deux boutiques qui lui font encaisser au moins trente mille (30) francs tous les mois. Mais, jusqu’à ce qu’il ne vienne me consulter sur recommandation de son cousin, il était convaincu que sa grande sœur ne veut pas son bonheur. Le cousin en question, le voyait angoissé et renfermé sur lui-même à cause du fait qu’il est en chômage et n’a pas une compagne. Je mentionne que mon client a 26 ans et à un niveau Licence.
Après nos entretiens, mon client et moi avons appris trois choses sur le bonheur. Nous avons appris que le bonheur est un choix réitéré, le bonheur s’invente au présent, le bonheur est secrété par notre cerveau.
1. Le bonheur est un choix réitéré
Être heureux, relève d’une décision. Vous pouvez avoir tout l’or du monde, si vous ne décidez pas d’être heureux, le bonheur ne trouvera pas de place dans votre vie. Toutes les recherches en psychologie positive sont d’accord sur cet aspect de la conquête du bonheur. La Psychologie Positive est une vraie science, qui a pris un bel essor au cours de ces dernières années. Elle est l’étude de ce qui rend les gens heureux. Elle s’attache à étudier les ressorts de la joie de vivre et de l’optimisme, et à nous apprendre à les cultiver. Désormais, la psychologie ne se limite donc plus à nous aider à analyser, à réparer et à guérir : elle devient un véritable outil d’épanouissement. On ne se contente plus de guérir ce qui ne tourne pas rond, on développe ce qui nous aide à aller bien. Par exemple, deux études expérimentales publiées en 2013 dans le Journal of Positive Psychology ont démontré que même de tout petits efforts pour être plus heureux amélioraient l'humeur et le bien-être global. Dans une de ces études, on a demandé à deux groupes d'étudiants d'écouter de la musique «joyeuse». On a ensuite demandé à un des deux groupes de faire des efforts conscients pour être plus heureux tandis qu'on a demandé à l'autre groupe de ne rien tenter activement pour améliorer leur humeur. Sans surprise, le groupe qui a fait des efforts conscients pour être plus heureux avait une humeur de loin plus positive après l'écoute de la musique en question. Ces expériences nous montrent que les gens les plus heureux sont invariablement ceux qui font de leur bonheur un objectif de vie tel que l’a si bien observé le psychologue Tom G. Stevens, Ph.D., auteur du livre You Can Choose to Be Happy.
Concrètement, en quoi consiste le choix d’être heureux ? Il consiste essentiellement à entraîner notre mental à l’optimisme, à ressentir la joie, à voir le côté ensoleillé de chaque situation, à la bienveillance envers soi et envers les autres, à la présence à soi (ses émotions et ses sentiments). En effet, parmi les composantes du bonheur que les recherches ont permis de mettre en lumière, la psychologie positive permet d’affirmer que notre lien aux autres à une importance capitale. Certes, il est agréable d’apprécier tous les petits plaisirs du quotidien. Cependant, nous en retirons principalement de la joie : une émotion spontanée et immédiate, mais assez brève. Le bonheur qui se prolonge dans le temps, lui, tient davantage à la notion d’engagement à long terme, aussi bien dans nos relations interpersonnelles que dans nos réussites demandant un travail plus approfondi. J’ai donc appris avec l’expérience de mon client que le bonheur est en premier lieu un choix. Le bonheur n’est pas quelque chose que l’on a ou que l’on n’a pas. Une autre personne se retrouverait dans sa situation à lui et connaîtrait un bonheur sans pareil. Beaucoup de gens se compliquent la tâche pour être heureux. Ils attendent que des choses ou des personnes extérieures les rendent heureux, et ils s’inquiètent sur le fait que rien ne vient, pour en conclure « je n’ai pas de chance » ou « les gens ne m’aiment pas ». Le bonheur est un comportement, une attitude, une façon de voir les choses, une façon d’être présent dans la vie. Vu de cette façon, on peut choisir d’être heureux. Encore plus, on peut se créer son bonheur soi-même.
2. Le bonheur s’invente au présent
Le médecin généraliste algérien, Mazouz Hacène disait lors d’une interview que « Le bonheur est parfois dans ce que tu considères comme malheur ». Oui chers amis. Quelque soit ce que vous vivez actuellement, vous avez le pouvoir de le baptiser « bonheur » ou bien « malheur ». Cela ne dépend que de vous. Mais tenez-vous bien ! la suite des événements de votre vie dépendra du fait que vous avez choisi d’appeler votre situation « malheur » ou « bonheur ». En effet, dès que vous choisissez de considérer comme « malheur » ou « bonheur » ce qui vous arrive, votre cerveau vous suit et génère les émotions qui justifient votre décision. Le bonheur se distingue du bien-être ou du plaisir, qui sont des ressentis physiques. Pour le concevoir, nous utilisons notre cerveau préfrontal, « machine à anticiper » spécifique aux humains, siège de la pensée consciente mais aussi de l’imagination. Or celle-ci nous joue des tours. Comme nous ne disposons pas d’une mémoire d’ordinateur, elle retisse en permanence les souvenirs sur lesquels nous nous basons pour penser notre bonheur, nous poussant à omettre des détails essentiels. Tout cela se fait inconsciemment, notamment parce que nous ignorons notre tendance à projeter dans l’avenir nos ressentis du présent. Notre imagination « bouche les trous » pour dessiner notre idée du bonheur, mais en se servant des matériaux d’aujourd’hui (Daniel Todd Gilbert, 2007). Faites le choix de tirer profit de toutes les opportunités qui s'offrent à vous pour apprendre à être plus heureux, recommande le docteur Stevens (2010). Par exemple, reprogrammez vos croyances et vos valeurs. Apprenez de bonnes stratégies d'autogestion, de bonnes techniques interpersonnelles et de bonnes habiletés professionnelles. Faites le choix de vous trouver dans des environnements et en compagnie de personnes qui peuvent contribuer positivement à votre bonheur. Les personnes qui sont les plus heureuses et qui s'épanouissent le plus sont celles qui mettent la vérité et leur croissance personnelle à l'avant-plan de leurs valeurs.
Les chercheurs de la psychologie positive nous disent que le bonheur existe dans notre organisme grâce à trois (3) substances présentes dans notre corps. Ces trois substances sont les suivantes : la sérotonine, la dopamine et l’endorphine. Ses chercheurs ont par exemple observé que, dans un état de dépression, leurs taux dans le corps chutaient considérablement. Le bonheur, ce n’est donc pas de la magie !
3. Le bonheur est secrété par notre cerveau
En psychologie positive, le bonheur est un état durable de plénitude, de satisfaction et de sérénité, état agréable et équilibré de l’esprit et du corps, et où la souffrance, le stress et l’inquiétude sont absents. Il représente un état d’équilibre durable et non passager. Pour atteindre cet état d’équilibre, la psychologie du bonheur nous incite à devenir plus optimiste. Et pour cause : les optimistes gèrent mieux les obstacles, ont une meilleure estime de soi... Pour booster son optimisme, je recommande de lire mon poste intitulé "Comment développer vos muscles de la joie?". Vous trouverez des actions simples à poser pour vous sentir bien en tout temps.
Environ 12 % de nos pensées quotidiennes sont des projections dans l’avenir, et la majorité d’entre elles sont positives. De même, la plupart des gens, surtout jeunes, pensent qu’ils seront plus heureux dans cinq ans, dans dix ans... Les sondages à long terme révèlent le contraire, bien sûr. Le nombre de personnes se disant heureuses n’augmente pas vraiment, et plusieurs enquêtes ont montré combien nous surestimions nos bonheurs futurs, de la joie escomptée lors de notre prochain anniversaire à celle d’une brillante carrière ou d’une retraite paisible.
Pourtant, même si rien ne se passe comme prévu, notre cerveau trouvera toujours des ressources pour nous faire voir le bon côté des choses et des lendemains meilleurs. Ainsi a-t-on pu constater que les rescapés d’un tremblement de terre qui ont tout perdu retrouvent des raisons d’espérer quelques jours après la catastrophe, et certains patients atteints de cancer peuvent être plus optimistes sur leur avenir que des personnes en bonne santé.
Le bonheur est vital pour notre espèce, donc, mais également pour l’individu. « Les hommes veulent être heureux et le rester », écrivait Freud (Malaise dans la civilisation. PUF, 1992)). Il est aussi une affaire de santé : quand on vit un moment heureux, la chimie du corps s’améliore, la tension et le rythme cardiaque diminuent. A conditions de vie égales, les gens heureux vivent plus longtemps, ont un meilleur système immunitaire et plus de chances de bien se remettre après une opération.
Pour aider mon client à voir toujours le côté ensoleillé de chaque chose, J’ai défini avec lui de « petites actions » à poser au quotidien. Ces actions sont inspirées de la théorie du bien-être de Martin Seligman (S’épanouir : pour un nouvel art du bonheur et du bien-être, 2013). L’auteur même nomme cette théorie, vérifiée par de nombreuses expériences scientifiques, «le modèle PERMA). Désormais donc, mon client n’est plus focalisé à chercher le bonheur à l’extérieur de lui mais plutôt à l’intérieur de lui-même. Il a compris que sa grande sœur ni personne n’est qualifié à lui créer son bonheur à lui. Il est le seul acteur de son bonheur, le seul héros de sa vie. Il s’exerce donc à cultiver les émotions positives (Positive emotion en Anglais) ; s’engager pour une cause noble et significative (Engagement en Anglais) pour lui ; il s’exerce aussi à soigner ses relations interpersonnelles (positive Relationships en Anglais) selon un programme particulier que j’ai conçu à cet effet ; et donner un sens et un but à sa vie (Meaning en Anglais) puis apprendre à célébrer ses accomplissements personnels (Accomplishment en Anglais).
En conclusion …
Je suis bien ravi et satisfait des résultats de mes entretiens avec mon client. Il a pu travailler sur lui-même grâce aux outils scientifiques et personnels que j’ai mis à sa disposition pour atteindre son objectif : être plus heureux. Je voudrais quand même vous dire que chaque personne est unique. C’est son expérience. A chacun de chercher et de vivre ce qui résonne en lui. Je pense personnellement qu’il n’y a pas de recette standard pour le bonheur. Ce qui rend X heureux n’est pas forcément ce qui créer le bien-être chez Y. D’où le travail essentiel à faire en amont est l’investissement en soi pour mieux se connaître. Connaître ses véritables aspirations et identifier les moyens de les atteindre. C’est ce qui selon moi, fait toute la différence.
Être le plus heureux possible, voilà ce à quoi nous aspirons tous ici sur Terre. Chaque jour qui passe, nous sommes censés mettre tout en place, diriger nos actions, définir nos objectifs, organiser notre vie dans ce seul but commun. Ne perdez pas de vue que cette notion est commune à l’ensemble des individus. Malheureusement, notre société actuelle nous offre tellement de libertés et de distractions, que nous ne parvenons plus à nous fixer réellement. Nous avons toujours envie de ce que nous n’avons pas, et nous n’avons plus de temps pour nous. Nous ne savons plus quoi penser, nous ignorons ce à quoi nous aspirons et ce qui nous correspond vraiment. C ’est en réponse à tous ces problèmes que la psychologie positive est née. Cette année, j’ai décidé de partager avec vous les découvertes de la psychologie positive en ce sens. En passant, je dis mes sincères reconnaissances à tous mes clients et sympathisants qui ont réclamé mes postes pendant ce laps temps de silence et de ressourcement personnel. Ça fait vraiment plaisir de savoir que j’apporte un plus à votre bonheur à travers les informations que je partage avec vous dans mes différents postes. Votre bonheur fait mon bonheur. MERCI.


COMLAN Bernard
Psychologue et Coach de Vie
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