Je disais dans mon poste de la semaine dernière que j’ai tiré trois principes de mon échec au baccalauréat 2003 :
1. Penser positif mais agir aussi en conséquence
2. Visualiser et appliquer une stratégie métacognitive pour se motiver à l’action qui amène au résultat désiré
3. Être vrai avec soi-même
Le premier principe étant on ne peut plus claire, j’aborde le deuxième dans ce poste. Mes souffrances émotionnelles et psychologiques engendrées par mon échec (Voir poste précédent), m’ont mis en route dans la quête de comprendre davantage la pensée positive et son application. C’est dans ce sens que j’ai découvert une psychologue américaine, Gabriele Oettingen (Rethinking Positive Thinking, 2014) chercheuse et professeure de psychologie sociale à l'Université de New York et à l'Université de Hambourg. Durant plus de 20 ans, elle a étudié la pensée positive et réalisé des études sur des milliers de sujets pour mesurer l’efficacité de la technique de visualisation créatrice à faire changer les choses. Elle semble être la première à avoir effectué des recherches scientifiques pour vérifier l’efficacité de la pensée positive. Bref, retenons qu’elle propose d’ajouter une stratégie métacognitive (le contraste mental) à la visualisation créatrice telle qu’elle est enseignée dans les milieux de développement personnel. Oettingen met au point la technique WOOP ((Wish, Outcome, Obstacle, Plan) pour l’atteinte des objectifs personnels. L’approche Woop est connu sous le nom “Mental Contrasting with Implementation Intentions” (en français : le contraste mental et la mise en place des intentions). Le contraste mental est le fait d’imaginer les actions à poser pour vaincre les obstacles possibles à la réalisation de ce que nous avons visualisé. Ainsi, le cerveau même mobilise les ressources internes personnelles à mettre en œuvre pour réussir. En résumé, visualiser positivement ce que nous désirons et définir des actions à poser concrètement pour mettre en marche l’énergie de la réussite. Il n’est pas nécessaire de tout planifier étape par étape. Mais, il s’agit juste de poser une ou plusieurs actions conscientes allant dans le sens de la réalisation de son rêve afin de permettre au cerveau « l’implémentation » du programme psychique de la réalisation de l’objectif. J’insiste beaucoup sur ce point. Si nous travaillons dur et avec acharnement pour réaliser un objectif, il est bien possible de produire l’effet contraire. La poursuite obsessionnelle d’un objectif crée de la résistance au niveau du subconscient. Je vous reviens dans mon prochain poste avec un exemple personnel. Agréable semaine à vous 😊 Je suis disponible à répondre à vos préoccupations personnelles.
Vous pouvez télécharger ici des ebooks, des audios, des formations complètes pour votre bien-être.
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COMLAN K. Bernard
Coach de vie/ Psychologue
(00229) 96476681/(0028) 93955633
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